Le tourisme est un moteur de relance économique de choix pour tous les pays. C’est une source de richesse indéniable, un créateur d’emploi et un boost économique, notamment pour les pays en voie de développement. Or, il reste malheureusement sous-estimé en Algérie.
Aujourd’hui, le plus grand pays d’Afrique est décidé à changer la donne, pour rattraper le retard et sortir de sa carapace.
C’est dans cet esprit d’ouverture que le ministre du Tourisme et de l’Industrie traditionnelle, Yassin Hamadi, a reçu ce lundi 11 avril 2022 à Alger, l’ambassadrice des États-Unis d’Amérique en Algérie, Elizabeth Moore Obin.
Quelles mesures concrètes pour promouvoir le tourisme ?
La réunion avait pour objectif « d’examiner les moyens et de renforcer les relations bilatérales entre les deux pays dans le domaine du tourisme ainsi que l’industrie traditionnelle et sa promotion », selon un communiqué du département ministériel.
Les deux parties doivent proposer des mesures concrètes pour promouvoir leurs offres touristiques, en mettant l’accent sur les produits et les destinations que les deux pays perçoivent comme prioritaires.
L’Algérie qui a vu ses relations avec les États-Unis se développer ces derniers temps, semble décidée à renforcer ces liens dans plusieurs secteurs, dont celui du tourisme où la demande est très forte.
Lors de cette réunion, les deux parties ont exprimé « leur fierté pour les relations bilatérales» qui tendent à se renforcer notamment dans le domaine du tourisme et de l’industrie traditionnelle.
Une feuille de route commune pour lancer les activités touristiques
Pour concrétiser cette dynamique, le ministre algérien a souligné la nécessité d’initier « un protocole d’accord et l’élaboration d’une feuille de route commune », pour permettre le lancement d’activités touristiques concrètes, telles que la formation et le renforcement des capacités linguistiques en anglais.
L’accord vise notamment à promouvoir et commercialiser les produits industriels traditionnels, mais aussi à encourager l’investissement touristique et hôtelier en Algérie. Quant à la question épineuse des visas, les deux parties devront trouver un terrain d’entente, pour faciliter la circulation des personnes et permettre aux touristes algériens d’accéder à certaines destinations touristiques encore inaccessibles.
Pour rappel, le Secrétaire d’Etats américain Anthony Blinken a exprimé, lors de sa visite le 30 mars dernier à Alger, la détermination de son pays à renforcer les liens économiques et culturels entre les États-Unis et l’Algérie.