L’affaire de l’Algérien accusé d’avoir commis un attentat contre des militaire français à Levallois, connait un nouveau rebondissement. Hier lors de sa comparution devant la cour de Paris, le mis en cause campe toujours sur sa position niant tout rapport avec le terrorisme. cependant, sa dernière version des faits peinent toujours à convaincre la chambre d’accusation.
En fauteuil roulant, le quadragénaire est entendu pour la deuxième fois sur l’attentat terroriste dont il est accusé. Lors de son audition hier à Paris, le mis en cause a nié en bloc toute proximité avec le djihadisme. « Je n’ai aucun rapport avec le terrorisme, les terroristes, je suis quelqu’un de propre », selon le journal français Le Point.
Quand un détail crée la confusion!
Malgré plusieurs preuves attestant sa préméditation apparente concordante avec d’autres faits, l’accuse reste ferme. Cependant, cette détermination commence à s’estomper lorsque le président de la cour étale une photo de lui portant une barbe. Il prétend tout de même « qu’il ne s’agit pas de lui et qu’il ne jamais eu une barbe comme ça ».
Cependant, ces déclarations ne convainquent point la cour d’assise qui rappelle au mis en cause que « cette photographie vient de son dossier administratif déposé en préfecture pour renouveler son titre de séjour ». Une déclaration qui vient brutalement perturber son calme placide l’incitant à reconnaitre qu’il s’agit bel et bien de lui.
Il demande « pardon » aux victimes
Par ailleurs, l’accusé n’a pas hésiter à demander pardon aux militaires qu’il avait percuté en 2017 à Levallois en fonçant sur eux au volant de sa voiture. « (…) je demande pardon à tous les agents, toutes les forces de l’ordre » insistant qu’il était « venu dans ce pays pour me faire soigner, et il m’a très bien reçu« , ajoute la même source.
Pour rappel, cet Algérien de 41 ans a blessé; le 9 aout 2017, six soldats français en fonçant sur eux au volant de sa voiture. Tentant de prendre la fuite, la police lui tire dessus le blessant à colonne vertébrale lors de son arrestation. Il est aujourd’hui en fauteuil roulant niant tous les faits qui lui sont reprochés soulignant qu’il avait été victime d’un malaise et avait perdu le contrôle de son véhicule.