La représentation diplomatique algérienne en France s’explique sur l’affaire des 27 algériens bloqués, depuis fin février, dans la zone internationale de l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle (France).
Dans un communiqué rendu public ce jeudi, l’Ambassade d’Algérie à Paris a apporté quelques précisions sur cette affaire qui dure depuis plusieurs semaines.
En effet, selon le communiqué, les ressortissants algériens bloqués à l’aéroport de CDG ont été informés de l’annulation de leurs billets Paris-Alger, mais malgré l’annulation, ils se sont déplacés à paris les 27 et 28 février afin d’essayer d’entrer au pays à la veille de la fermeture des frontières, soit le premier mars.
Les personnes concernées au nombre de 27, dont des enfants, ont été saisies individuellement par l’agence d’Air Algérie à Londres, les informant de l’annulation de leur billet d’avion Paris-Alger. En dépit de cette notification, ils ont tenu à se déplacer à Paris les 27 et 28 février(…) Malgré nos propositions leur garantissant le retour vers leurs lieux de résidence, à savoir la Grande-Bretagne, les concernés ont choisi de rester en zone internationale », lit-on dans le communiqué.
« Aucune dérogation ne pourrait être accordée » (Ambassade d’Algérie en France)
Dans le même communiqué, l’ambassade d’Algérie a fait savoir qu’aucune dérogation n’allait être accordée pour le rapatriement de ces Algériens bloqués en zone internationale depuis le 28 février dernier.
« Depuis le 2 mars, le consul d’Algérie à Créteil a rencontré à plusieurs reprises, certains membres de ce groupe pour échanger sur leur situation ainsi de la nécessité de retourner en Grande-Bretagne, en attendant la réouverture des frontières (…) La décision de fermer les frontières jusqu’à nouvel ordre a été actée en Conseil des ministres du 28 février 2021. Aucune dérogation ne peut être accordée », a ajouté la même source.