Ali Benflis a confiance en l’armée mais pas en Bouteflika

Ali Benflis a confiance en l’armée mais pas en Bouteflika

A l’occasion de la journée de la femme et lors d’une rencontre avec les journalistes, Ali Benflis est revenu sur différents sujets d’actualité. Il a entre autres commenté les déclarations du chef d’état-major de l’ANP Gaid Salah qui a promis que l’armée resterait neutre lors du scrutin du 17 avril prochain.  Selon, Benflis, le vice-président de la défense tiendra son engagement.

Pour le candidat malheureux de 2004, il faut plutôt se méfier du président sortant. En effet, selon Benflis, l’instruction adressée par Abdelaziz Bouteflika à l’administration pour observer une neutralité stricte n’a pas été très convaincante.



Il faut se rappeler que le 4 Mars dernier, devant Mourad Medelci, le président du Conseil constitutionnel, Ali Benflis avait dit s’inquiéter de l’impartialité de  l’administration avant de mettre en garde cette dernière contre la fraude électorale.

La rencontre du 8 Mars a également été pour le candidat à la présidentielle, Ali Benflis l’occasion de s’exprimer sur les dernières déclarations des autres partis politiques. Il a notamment qualifié d’objectif, le constat fait par le FFS sur l’état de notre pays actuellement.  Benflis en a même profité pour donner sa vision de choses en matière de démarches à adopter pour offrir à l’Algérie, stabilité et prospérité.

Enfin, Mr Benflis a dit ne pas vouloir commenter les déclarations de l’ancien chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche qui, rappelons là,  a lancé un appel à l’armée pour sauver le pays.

Cependant, le candidat à la présidentielle a tenu à soutenir le mouvement « Barakat »  qui organise depuis quelques jours des actions contre le 4e mandat. Selon Ali Benflis,  le programme de « Barakat » se rapproche beaucoup du sien  puisqu’il  pose les vrais problèmes, concernant entre autres, la démocratie, l’alternance au pouvoir ou encore la fin du despotisme.

D’ailleurs, il a même rajouté que l’épine dorsale de son projet est la séparation entre les pouvoirs. S’il est élu, il promet même de faire réviser la constitution en s’associant avec l’opposition et la société civile.