Lors de son passage à Athènes au sommet UE-Monde arabe (29-30 octobre), Ali Haddad a vanté la “stabilité” de l’Algérie et plaidé pour des “solutions économiques et sociales” aux problèmes relatifs au terrorisme et à l’immigration.
“Aujourd’hui, l’Algérie est perçue comme l’un des pays les plus stables de la région. Cette stabilité, cette paix chèrement acquise qui lui permet de faire sa transformation économique en toute sérénité n’a été recouvrée qu’au prix d’efforts colossaux menés sur tous les fronts”, précise le président du FCE.
Selon Ali Haddad, le combat contre le terrorisme et l’émigration clandestine “nécessite certes la mobilisation de moyens humains et matériels et des ressources financières conséquentes”, mais les solutions aux problèmes de terrorisme, de radicalisme religieux et de l’immigration incontrôlée “sont aussi économiques et sociales”.
En ajoutant que la conjoncture a été marquée par “La ré-émergence, un peu partout dans le monde, des égoïsmes nationaux et des tentations de replis communautaires que nous devons considérer avec la plus grande lucidité.” “Les pays de la méditerranée, de l’Afrique et du Moyen-Orient doivent refuser de se soumettre à cette fatalité”.
D’après Haddad : “Il est temps” d’envisager une “refondation profonde” de la coopération, “en axant nos efforts sur la construction d’écosystèmes communs d’innovation, de créativité, de formation, d’apprentissage, de promotion de l’entrepreneuriat notamment des jeunes et des femmes et de préservation de l’environnement et de notre planète”.