En plein cœur d’Ingolstadt, dans le sud de l’Allemagne, une affaire lugubre secoue la communauté. Sharaban K., une esthéticienne germano-irakienne de 23 ans, d’origine algérienne, se retrouve au centre d’un meurtre macabre.
En froid avec sa famille, elle aurait orchestré l’assassinat d’une femme lui ressemblant sur les réseaux sociaux, tout cela dans le but de simuler sa propre mort. Pour rappel, le meurtre a eut lieu en 2022.
Les détails glaçants de cette affaire sont à la fois choquants et intrigants, selon des informations relayées par BFMTV.
Le « meurtre de sosie » : Une découverte macabre dans une Mercedes à Ingolstadt
En août dernier, la police allemande fait une découverte horrifiante dans la commune bavaroise d’Ingolstadt. Le corps poignardé de Khadidja O., une influenceuse beauté d’origine algérienne de 23 ans, est retrouvé dans une Mercedes.
Initialement identifiée comme Sharaban K., une esthéticienne irakienne, la victime s’avère être une ressemblance troublante de cette dernière. L’enquête révèle rapidement une histoire de « meurtre de sosie » complexe qui mène à l’arrestation de Sharaban K. et de son complice Sheqir K., un Kosovar de 23 ans.
🇩🇪 FLASH | #Sharaban K., une germano-irakienne de 24 ans, est accusée d’avoir tué son « sosie » pour simuler sa propre mort et ainsi « échapper » à sa famille.
La jeune femme aurait contacté #Khadidja O., une blogueuse beauté algérienne résidant en #Allemagne, via les réseaux… pic.twitter.com/tfkphlEGmK
— Cerfia (@CerfiaFR) January 18, 2024
Procès de Sharaban K. : Machination, réseaux sociaux et mise en scène..
Le procès de Sharaban K., désormais âgée de 24 ans, s’est ouvert devant le tribunal d’Ingolstadt en Bavière. Elle est accusée d’avoir planifié le meurtre de Khadidja O. dans le but de simuler sa propre disparition.
Mardi, les avocats de l’accusée, jugée aux côtés d’un homme suspecté d’être son complice, ont demandé la suspension du procès, arguant qu’ils avaient reçu trop tard des éléments du dossier, a déclaré une porte-parole du tribunal d’Ingolstadt.
Selon Der Spiegel, l’accusée est membre de la communauté yézidie et s’était, avant les faits, séparée de son mari, suscitant l’ire de ses proches. Elle avait déjà tenté d’engager un tueur pour assassiner son beau-frère après qu’il avait tenté d’empêcher leur séparation, affirme l’hebdomadaire allemand.
L’accusée, en proie à des problèmes familiaux, aurait voulu se cacher et simuler sa propre mort, selon les déclarations de Veronika Grieser du bureau du procureur d’Ingolstadt. Une mise en scène macabre qui continue de choquer l’opinion publique.