La ministre de la Poste et des nouvelles technologies de l’information et de la communication (MPTIC) fait, depuis plusieurs semaines, la promotion d’un projet d’Internet à très haut débit (FTTH). Cette démarche ambitieuse est en complète contradiction avec la réalité du terrain qui montre de grosses difficultés d’Algérie Télécom à prendre en charge les pannes récurrentes et très longues dans les réseaux de téléphonie fixe et internet, au grand dam de ses clients. A Alger, ce sont des dizaines de milliers de cas de dérangements qui sont signalés chaque jour, avec le constat d’une nette dégradation de la qualité de service de l’opérateur historique. Une abonnée du quartier Bologhine (ex St Eugène) attend depuis presque un mois le rétablissement de sa ligne de téléphone et la connexion internet, d’ailleurs fréquemment en panne. Un autre client à Zéralda a du attendre trois mois pour que ses réclamations soient prises en charge. C’est le cas de tous les autres qui écument les agences commerciales d’AT dans des va-et-vient incessant, ballottés d’un technicien à un autre des semaines durant, sans obtenir gain de cause. Pendant ce temps, ils payent pour une prestation dont ils ne bénéficient pas.
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