Alors que la rumeur enfle au sujet des intentions de l’entraîneur national, Djamel Belmadi, de claquer la porte malgré que son contrat court jusqu’en 2022, la tutelle, par le biais de son premier responsable, en l’occurrence le ministre de la jeunesse et des sports, Abderraouf Bernaoui, s’est empressé pour couper court à ses supputations, assurant que le coach national poursuivra bel et bien sa mission.
Néanmoins, cela ne se fera pas dans certains changements que l’intéressé revendique au sein de l’organigramme des Verts. On parle, notamment de son désir de voir le manager général, Hakim Medane, remplacé par le héros d’Oum Derman, Antar Yahia.
Ce n’est d’ailleurs un secret de polichinelle. Belmadi, réputé pour être un véritable perfectionniste, a noté avec regret certaines défaillances dans la gestion du ‘’Club Algérie’’ lors de la précédente CAN, mais pour ne pas perturber ses joueurs, il a préféré fermer les yeux.
C’est donc pour le bien de l’équipe nationale, qui était au-dessus de tout, que Belmadi a résisté et est resté concentré jusqu’au bout, mais il a assuré qu’il allait tout revoir après la CAN.
À présent, il a exigé que l’environnement de l’équipe nationale soit assaini, pour pouvoir travailler dans la sérénité en leur faisant opposition. Il est clair que le technicien champion d’Afrique se retrouve dans une position de force, surtout qu’il a carte blanche concernant la gestion de l’équipe nationale et aura à présent le contrôle de tout ce qui a un rapport de près ou de loin avec les Verts, y compris l’organigramme et les employés de la FAF détachés en équipe nationale.
Les responsables de la FAF, à leur tête le président Zetchi, ne vont certainement pas s’amuser à négocier avec lui sinon à lâcher un homme qui fait l’unanimité autour de lui. Zetchi va le défendre, quitte à sacrifier certains de ses proches. En plus simple, Belmadi ordonnera et ce sera fait.
Après moins d’une année à la tête des Verts, Belmadi n’est qu’au début de son projet. Après avoir brisé le problème de réussir des performances en dehors de l’Algérie, Belmadi aura d’autres chantiers, à commencer par la qualification pour le CHAN-2020, la CAN 2021 et le Mondial 2022. Une chose est sûre, Belmadi n’est qu’au début de son projet avec la sélection, dont le contrat court jusqu’à 2022, l’année du Mondial où son rêve c’est de disputer ce tournoi… à « domicile ».
Hakim S.