Amara Benyounès, ancien ministre et président du parti le mouvement populaire Algérien ( MPI) a décliné dans un communiqué diffusé cet après-midi sur sa page Facebook, l’offre de Bensalah pour participer à une réunion consultative. Le parti estime que «d’une part, que le climat général n’est pas favorable à la tenue d’une telle élection et d’autre part que cette échéance, trop rapprochée, ne peut répondre aux revendications légitimes du mouvement populaire à savoir le changement du système et la mise en place d’une nouvelle République ».
Le parti considère « l’application de l’article 102 de la constitution est une condition nécessaire mais non suffisante pour sortir de la crise ». « Le pays a besoin d’une transition démocratique concertée et apaisée », dans ce contexte il propose des solutions pour mieux gérer la période transitoire,« présidence collégiale composée d’hommes d’état intègres et compétents et d’un représentant de l’ANP », « la nomination d’un gouvernement de transition », « l’organisation d’une Conférence nationale indépendante et souveraine », l’élaboration d’une « nouvelle constitution », « la durée de cette période sera déterminé d’un commun accord entre les participants à cette conférence »
M.A.Y