Un sit-in a été organisé hier par des dizaines de membres du bureau local de la coordination nationale des retraités, invalides et radiés de l’ANP et les ayants droit devant le siège de la wilaya pour marquer leur refus de cautionner la rencontre tenue entre le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales et les représentants de l’association des retraités de l’ANP.
Dans un communiqué lu et remis à la presse, les contestataires dénient le droit à cette association et toute autre organisation ainsi qu’aux partis politiques de parler au nom de toutes les catégories constituant leur coordination qui est considérée comme la seule représentante des retraités, des invalides et des radiés de l’ANP et de leurs ayants droit.
Ils réfutent ainsi les décisions prises lors de cette rencontre avec le ministre tout en se montrant disposés au dialogue avec le ministère de la Défense nationale. Ils ont aussi réclamé le départ du président de wilaya de l’organisation nationale des retraités de l’ANP.
Le communiqué est très clair et sans équivoque puisqu’ils expriment leur refus total de la rencontre et des décisions prises avec le représentant de l’association des retraités de l’ANP et des tentatives de la tutelle et de toute autre partie d’orienter les revendications.
Le communiqué indique que cette position est une réponse à la politique du fait accompli que veut imposer le représentant du pouvoir et leur refus total n’est pas une réaction isolée ou une position d’un groupe de mécontents mais un message fort que la coordination ne reculera pas d’un seul pas et ne permet à aucune association, une organisation ou autre de parler au nom des catégories composant la coordination qui est la seule représentante de ces catégories.
Et de lire encore qu’il ne leur arrive même pas de penser à oublier le sacrifice concédé de leurs membres durant plusieurs années. Et de rajouter que les catégories composant la coordination refusent catégoriquement d’être représentées par l’organisation des retraités de l’ANP et son président et ne reconnaît pas ses décisions.
A. Boukarine