Les investissements des opérateurs économiques français en Algérie restent faibles malgré les nouvelles opportunités avantageuses rendues possibles grâce au nouveau code de l’investissement, a affirmé jeudi à Paris le directeur d’études à l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI), Salim Branki. Selon l’agence de presse publique APS, M. Branki a précisé, Branki lors de son intervention à une rencontre à Paris sur le thème « La réforme du droit algérien des investissements et ses défis », que de 2002 à nos jours, il y a eu un total 165 projets d’investissements français en Algérie hors hydrocarbures pour un volume financier de 342 milliards de dinars (environ 340 millions d’euros). Le responsable de l’ANDI, venu expliquer aux opérateurs économiques français ainsi qu’aux opérateurs algériens activant en France, les facilités offertes par le code de l’investissement, a précisé que sur l’ensemble des projets d’investissements français, 126 ont été réalisés avec 12.890 emplois créés en Algérie, estimant ce volume de frileux au regard de la volonté d’ouverture engagée, ces dernières années, par le gouvernement. Le même point de vue est partagé par le chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie en France, Saïd Moussi, qui a estimé que l’implication des opérateurs français dans des investissements en Algérie reste insuffisante.
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