En septembre 2020, Ammar Terbeche, un ressortissant algérien âgé de 32 ans a été assassiné à Rochdale, près de Manchester. Faute de preuves, l’homme accusé d’homicide involontaire, a été déclaré non coupable de tous les chefs d’inculpations lors de son dernier procès qui s’est déroulé hier mardi au tribunal de Manchester. Le mis en cause devrait alors être remis en liberté.
En effet, en l’absence de preuves tangibles sur l’implication du prévenu dans la mort de l’Algérien, le jury avait donc ordonné qu’un verdict de non-culpabilité soit rendu, après que les procureurs aient conclu qu’aucune autre preuve ne serait disponible dans cette affaire, rapporte le journal local Manchester Evening News.
Une mort tragique et un verdict « impossible » !
Les faits remontent à septembre 2020, lorsque Ammar Terbeche avait été violemment agressé à la suite d’une dispute avec un autre ressortissant. Selon le même journal, l’accusé avait asséné un coup de poing à l’arrière de la tête de sa victime et l’avait laissé à même le sol à Packer Street dans le centre-ville de Rochdale. Trente secondes après le coup de poing, l’Algérien a été renversé par un taxi. Choqué, c’est le conducteur de taxi qui a alerté la police. Malgré les efforts des médecins, le jeune a été malheureusement déclaré mort sur les lieux.
Deux jours après l’incident, la police a réussi à intercepter un homme suspecté d’avoir tué l’Algérien. Un ressortissant âgé de 28 ans qui se cachait à l’intérieur d’un camion dans le port de Douvres pour tenter de quitter le Royaume-Uni. Cependant, Après deux procès et faute de preuves, le tribunal déclare le mis en cause non coupable et décide de sa remise en liberté. « Vous devriez être libéré aujourd’hui. C’est la fin de cette affaire », avait déclaré le juge cité par le média anglais.
Quant aux procureurs, ces derniers ont contesté le verdict et ont tenu le prévenu pour responsable de la mort tragique de A.Terbeche qui selon eux, « aucune excuse ne pourrait justifier cette agression ».
Lorsqu’il a été interrogé par la police, le prévenu avait indiqué que la victime était ivre et provocatrice, qu’elle avait utilisé un langage raciste et l’avait menacé de le poignarder. Il indique ainsi qu’il était en état de légitime de défense et qu’il n’avait d’autre choix.