Mokadem Mohamed, dit Anis Rahmani, Directeur Général du groupe Ennahar et l’homme d’affaires et propriétaire du complexe Sima Motors, Mahieddine Tahkout, seront le 16 mai 2022, à nouveau présentés devant le tribunal pour des affaires corruption, d’après nos confrères d’Echorouk.
Selon la même source, le procès d’Anis Rahmani, le directeur général du groupe Ennahar, et de Mahieddine Tahkout, se tiendra au Tribunal Pénal et Economique et Financier de Sidi M’hamed, où le dossier a été transmis par le juge d’instruction à la même autorité judiciaire à la section Ordonnancement et qui est programmé pour le lundi 16 mai de l’année en cours.
Le procès se déroulera à distance via « Skype » en raison de la présence des accusés dans des établissements pénitentiaires hors de la wilaya d’Alger, Rahmani et Tahkout sont poursuivis pour de lourdes accusations de corruption incluses dans la loi anti-corruption et de prévention 01 / 06 Semblable au blanchiment d’argent, à l’enrichissement illicite et à d’autres accusations.
Anis Rahmani déja condamné à 3 ans de prison
Les accusés dans ce dossier ont déjà fait l’objet de décisions judiciaires à leur encontre. Le 8 mars 2021, la Cour d’Alger avait condamné le directeur général du group Ennahar, Anis Rahmani, à trois ans de prison dans l’affaire liée à la fuite d’un enregistrement audio d’un colonel du renseignement, tout ce qui a été utilisé pour ce dernier a été saisi et l’accusé a été acquitté des accusations de diffamation et d’insulte à un employé dans l’exercice de ses fonctions.
Rahmani a été poursuivi pour avoir insulté un commandant dans l’exercice de ses fonctions, diffamé l’Armée nationale populaire, insulté un corps régulier et violé le caractère sacré des personnes en enregistrant des appels sans l’autorisation du propriétaire.
Dans le dossier, il y a également une accusation d’enregistrement et de transmission d’appels sans l’autorisation du propriétaire, des publications rendues publiques qui nuisent à l’intérêt national et atteinte à l’intégrité de la nation.
De son côté, la première chambre criminelle du pôle pénal spécialisé du Conseil judiciaire d’Alger a prononcé une peine de 14 ans de prison contre l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout, assortie de la confiscation de tous ses biens immobiliers et mobiliers, une décision qui a été confirmée par la Cour suprême, qui avait confirmé à l’époque que les jugements rendus à l’encontre de ces derniers étaient devenus définitifs, après avoir rejeté le recours formé par les accusés.