Le procureur de la République au Pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed a requis, ce lundi 6 juin 2022, une peine de 10 ans de prison contre le directeur général d’Ennahar, Mohamed Mokadem, dit Anis Rahmani. La même peine a été requise contre l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout, avec la confiscation de tous ses biens immobiliers et comptes bancaires.
Le procès d’Anis Rahmani, PDG de la Sarl El Athir Presse et de l’homme d’affaires et propriétaire du Cima Motors, Mahieddine Tahkout, s’est ouvert au Tribunal Pénal et Economique et Financier de Sidi M’hamed, ce lundi matin, dans une affaire de corruption.
Le procès se déroule à distance via « Skype » en raison de la présence de l’accusé dans des établissements pénitentiaires hors de la wilaya d’Alger. Rahmani et Tahkout sont poursuivis pour de lourdes accusations de corruption incluses dans la loi anti-corruption et de prévention 01 / 06 Semblable au blanchiment d’argent, à l’enrichissement illicite et à d’autres accusations.
Les deux accusés déjà condamnés dans d’autres affaires
Les deux accusés ont déjà fait l’objet de décisions judiciaires à leur encontre. Le 8 mars 2021, la cour d’Alger a condamné Anis Rahmani à trois ans de prison, dans l’affaire liée à la fuite d’un enregistrement audio d’un colonel du renseignement, pour diffamation et injure à un employé dans l’exercice de ses fonctions.
Rahmani a été poursuivi pour avoir insulté un commandant dans l’exercice de ses fonctions ; diffamé l’Armée nationale populaire ; insulté un corps régulier et violé le caractère sacré des personnes en enregistrant des appels sans l’autorisation du propriétaire.
Dans le dossier, il y a également une accusation d’enregistrement et de transmission d’appels sans l’autorisation du propriétaire. Mais, également des publications rendues publiques qui nuisent à l’intérêt national et de travail par tous les moyens pour porter atteinte à l’intégrité de la nation.
De son côté, la première chambre criminelle du pôle pénal spécialisé du Conseil judiciaire d’Alger a prononcé une peine de 14 ans de prison contre l’homme d’affaires, Mahieddine Tahkout, assortie de la confiscation de tous ses biens immobiliers et mobiliers, une décision qui a été confirmée par la Cour suprême, qui avait confirmé à l’époque que les jugements rendus à l’encontre de ces derniers étaient devenus définitifs, après avoir rejeté le recours formé par les accusés.