Annaba : Ambiance exceptionnelle au bord des plages de la Coquette

Annaba : Ambiance exceptionnelle au bord des plages de la Coquette

L’animation estivale a augmenté d’intensité dans les magnifiques plages d’Annaba depuis l’arrivée des aoûtiens en quête de farniente et de détente. De la plage de Sidi Salem, à l’est de la ville d’Annaba, en passant par celles du Lavandou, de Rezgui Rachid

L’animation estivale a augmenté d’intensité dans les magnifiques plages d’Annaba depuis l’arrivée des aoûtiens en quête de farniente et de détente. De la plage de Sidi Salem, à l’est de la ville d’Annaba, en passant par celles du Lavandou, de Rezgui Rachid (ex-Saint Cloud), Rizi Amor, (ex-Chapuis), la Caroube, Refes Zehouane (ex-Toche), Belvédère et Aïn Achir, avant d’ aboutir à la plage de oued Begrat (Seraïdi), ainsi que celles du Sable d’or et de la Baie ouest à Chetaïbi, les estivants, venus pour la plupart de l’arrière-pays, s’adonnent aux baignades, le temps de passer d’agréables moments en dépit des problèmes rencontrés sur les lieux.

Par petits groupes, les estivants s’installent au bord des plages du matin au soir, les uns érigent des parasols, d’autres des tentes pour s’abriter contre les rayons du soleil. Il faut dire que toutes les conditions d’accueil et de sécurité sont réunies dans les vingt et une plages autorisées à la baignade pour permettre aux estivants de goûter aux plaisirs de la mer.

Youssef et Riad, que nous avons rencontrés à la Baie Ouest, une plage du majestueux village de Chetaibi (ex-Herbillon), issus de la ville de Sétif, à la recherche du repos après une année de dur labeur, ont pris l’habitude de passer une période de l’été dans la magnifique baie de Chetaibi, «l’une des plus belles au monde», selon leurs dires. Des familles de Guelma ont préféré s’installer, le temps d’une journée, à la plage Rizi Amor où elles peuvent bénéficier des prestations de service qu’offre les restaurants de Bel Azur, alors que d’autres, d’Oum El-Bouaghi, de Khenchela, de Batna et de Tébessa, ont choisi les plages de Aïn Achir, la Caroube et Ras El-Hamra qui disposent, elles aussi, de toutes les commodités nécessaires, avec la présence h/24 des surveillants et plongeurs de la Protection civile, des gendarmes et des policiers.

Sécurité et quiétude

Des colons venus du Sud, plus précisément des wilayas d’El-Oued et de Ouargla, sont également présents dans certaines plages, à la faveur d’une opération de solidarité initiée par le ministère de tutelle, apportant un plus à l’animation estivale et au décor aux couleurs bigarrées des parasols et des tentes se mêlant à la végétation de la forêt du bord du littoral qui fait d’Annaba une destination touristique par excellence. S’agissant du transport collectif vers les plages, les estivants n’éprouvent aucune difficulté à se déplacer, à partir des quatre coins de la ville d’Annaba, pour rejoindre le littoral grâce à la disponibilité des bus, du matin au soir. La présence des policiers et des gendarmes sur les routes, menant vers le littoral, a, quelque peu, contribué à réduire les embouteillages. Il est, par ailleurs, important de préciser que, malgré la suppression de la concession des plages, les baigneurs qui viennent d’un peu partout, notamment des régions de l’arrière pays, à la recherche de la fraîcheur et du repos, rencontrent des difficultés pour s’installer en bord de la mer. En effet, des jeunes qui n’hésitent pas à défier la loi en squattant les plages autorisées à la baignade, contraignant les baigneurs à louer des parasols et autres équipements, contre des sommes d’argent, trop excessives pour certains. Selon un responsable au niveau de la direction du tourisme d’Annaba, aucune attestation ou autorisation de concession des plages n’a été délivrée pour exercer cette activité pendant cette saison ! Un jeune rencontré à la plage Rizzi Amor estime, avec regret, que ces énergumènes qui se prennent pour les propriétaires de cette plage font la loi et exigent aux estivants d’acheter leurs services. D’autres baigneurs abondent dans le même sens et souhaitent que les pouvoirs publics interviennent pour mettre fin à ces dépassements. À cela, il faut ajouter les dépenses onéreuses qu’exige le séjour d’une personne en matière de restauration et de transport. Hamida, une estivante de Souk Ahras, avoue avoir dépensé la somme de 3.000 DA en une seule journée au bord de la plage de Oued Begrat, très prisée par les baigneurs.

B. Guetmi