La population de la wilaya d’Annaba est encore sous le choc. Des individus sans foi ni loi ont osé s’en prendre à un citoyen aux premières aurores de l’aube, et ce, en versant de l’essence sur les parois de sa maison, et en y mettant le feu. Un incendie s’est déclenché, mettant fin à la vie de la femme de ce sportif, et blessant gravement ses trois filles.
« Nous avons cru que c’était l’apocalypse », déclare Faouzi, un karatéka connu et respecté dans la ville de Annaba, qui a été la cible d’une bande de voyous qui ont mis fin à la vie de sa femme. Cela s’est passé la semaine dernière, « juste avant la prière du Sobh », précise la victime, qui a également vu ses trois filles gravement brulées.
Un crime odieux
Alors que la famille dormait, des individus non encore identifiés ont profité de l’obscurité qui régnait encore pour verser plus de 30 litres d’essence dans la maison du Karatéka et y mettre le feu. C’était un énorme incendie dont la clameur a fait penser à un séisme, confie Faouzi. Un incendie criminel qui a mis fin à la vie de sa femme âgée de 53 ans, et qui a causé des brûlures du 2ᵉ et du 3ᵉ degré à ses filles, dont l’une est une championne nationale et continentale dans la discipline du karaté.
Faouzi accuse des voyous d’avoir prémédité cet acte criminel qui a eu lieu à la cité des 70 logements à Hadjar Eddis dans la commune d’El Bouni. Un incendie qui a dévoré son domicile situé au rez-de-chaussée d’un immeuble de deux étages.
La victime demande au Wali et aux autorités compétentes de procéder vite à une enquête afin de déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire, et surtout pour mettre la main sur les criminels qui ont tué sa femme et blessé ses filles. Pour certains de ses voisins, pour que justice soit faite pour Faouzi et sa famille, il faudrait appliquer la loi du talion.