L’animation durant le mois de ramadhan prend de l’ampleur à Annaba au fur et à mesure qu’on avance dans le temps. Cela a été constaté depuis le cinquième jour du mois, aussi bien dans les foyers que dans les espaces publics ou les salles de spectacles, qui se sont multipliés au grand bonheur des noctambules.
La 10e édition du Festival national de la musique et de la chanson citadines, qui a débuté jeudi dernier pour se poursuivre jusqu’au 3 juillet prochain, a apporté un plus à l’animation urbaine après le ftour, à l’instar de la manifestation « Cinéma sous les étoiles », qu’organise pour la septième fois consécutive l’Institut français de d’Annaba, et des soirées artistiques.
Le plus gros de l’animation se produit sans contexte sur le Cours de la Révolution, où se rencontrent familles, jeunes et moins jeunes pour quelques moments de repos après une journée de ramadhan.
Les terrasses de cette place emblématique de la Coquette affichent complet dès les premières heures du ftour.
Ce qui pousse le public, en particulier les femmes, à s’installer sur les bancs disposés autour d’arbres centenaires, tandis que leurs enfants s’amusent dans des voiturettes qui réapparaissent après une courte éclipse.
L’autre point d’attraction après le ftour est la corniche d’Annaba, où une procession de voitures de toutes marques est enregistrée, en sus des promenades qui se terminent tard dans la nuit.
Il faut dire que les gens sortent, après le ftour, à la recherche de fraîcheur, qu’ils trouvent au bord de la mer et dans les différents espaces verts. Les soirées artistiques organisées à l’air libre dans les chefs-lieux des communes attirent beaucoup de personnes, contrairement à celles qu’abritent les maisons de la Culture ou autres infrastructures bâties.
L’animation va certainement s’accentuer avec l’approche de la fête de l’Aïd-el-Fitr, qui se caractérise par l’achat d’habits neufs et de jouets pour les enfants ainsi que par la confection de confiseries et de gâteaux.