Bien avant les changements imposés par la pandémie du Covid-19 dans le secteur du voyage, la communauté algérienne installée à l’étranger faisait face à de nombreux problèmes qui se sont par la suite aggravés dans le contexte d’une crise sanitaire internationale.
En France, les Algériens lancent plusieurs cris de détresse. Pour les prix exorbitants des billets particulièrement pour les vols entre la France et l’Algérie, pourtant ces vols constituent une grande partie très importante du marché aérien des deux pays et pour le nombre des vols très réduits encore en 2022 après plus de deux ans de coexistence avec le coronavirus, couronné par le monopole de la compagnie nationale algérienne Air Algérie, la diaspora n’est pas sortie de l’Auberge.
Le député de la communauté algérienne à l’étranger (France2), Tawfiq Khedim, reçoit des milliers de messages de la part des Algériens installés à l’Hexagone. Dernièrement, les messages se sont multipliés par rapport aux annulations répétitifs. « Après avoir reçu plusieurs plaintes de la part des clients (parmi la communauté algérienne en France), à propos des annulations répétitives des vols de différentes compagnies aériennes depuis et vers l’Algérie, j’ai saisi le ministre des Transports par une correspondance » lit-on sur sa page Facebook.
Une énième préoccupation de la diaspora algérienne
En effet, le député a dénoncé la vente de billets chez des compagnies nationales et internationales pour des vols non-programmés, annulés à la dernière minute de façon injustifiée, sans notifier les clients qui ne sont informés de cette annulation qu’une fois arrivés à l’aéroport. Ce phénomène s’est répété plusieurs fois dernièrement, de quoi décourager encore et encore la diaspora algérienne.
Un témoignage en dessous de la correspondance du député Khedim s’est démarqué, dénonçant « de nombreux mépris » subits par la communauté algérienne à l’étranger par rapport aux prix des billets, aux nombre très réduits des vols et à la fermeture de certains aéroports en Algérie.