Beaucoup d’entreprises créées dans le cadre du dispositif de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat Anade (ex-Ansej), sont en crise et nécessitent une prise en charge. Face à cela, l’Agence propose plusieurs solutions.
La question des dettes accumulées a été abordée, une nouvelle fois, par le Directeur général de l’agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat Anade (ex-Ansej), Mohamed Cherif Bouaoud.
Dans un entretien accordé au quotidien Echaab, le responsable a indiqué que les catégories qui n’ont pas encore versé trois tranches aux banques sont la plupart des cas. Face à cela, « nous travaillons à régler leurs situations en les intégrants et en leur accordant des projets leur permettant de se relever », a-t-il déclaré.
D’ailleurs, « c’est le cas avec plusieurs entreprises créées dans le cadre du dispositif, et qui sont dans cette situation », selon lui. L’intervenant a également abordé la question des catégories exemptées du paiement de dettes.
À ce propos, il affirme que les catégories exemptées sont : « les entreprises dont les propriétaires sont décédés, celles touchées par les catastrophes naturelles (tel que les feux de forêt) et celles dont les propriétaires sont atteints d’empêchement physique ou moral en exerçant leurs activités respectives ».
Mohamed Cherif Bouaoud a également fait état d’une proposition en cours l’étude, relative aux entreprises dont l’activité ne suit plus le rythme des évolutions technologiques et économiques et qui ne sert désormais pas à grand-chose.
Le Fonds de caution mutuelle de garantie
En cas d’échec du projet, le premier responsable de l’ex-Ansej a souligné que son Agence a réadapté les mesures du Fonds de caution mutuelle de garantie risques/crédit. Ce dernier est garant des prêts accordés par les banques et assure également la protection du jeune promoteur.
« En cas d’échec du projet, il existe un fonds qui prend en charge les dettes de la banque », a-t-il encore souligné. Selon lui, ce Fond a deux missions principales ; donner au jeune une garantie auprès de la banque avant de recevoir le prêt, en échange d’une adhésion au fonds à hauteur de 1,5 % par an de la valeur du prêt.
Et en contrepartie, la banque garantit une indemnisation du prêt à 70 %. Cela veut dire qu’il n’y aura pas de poursuite par la banque contre le jeune promoteur propriétaire du projet.