De sources sécuritaires l’on apprend que le président de l’APC de Mers El-Kebir en compagnie d’un élu ont été entendus par les services de police de la sûreté urbaine du chef-lieu de la commune de Mers El-Kebir et du groupement de gendarmerie pour la deuxième affaire.
La première affaire remonte durant ce premier semestre lorsque le P/APC Rahmani Said a usé de ces fonctions pour commander deux portails métalliques en fer normal, un pour le parc et le second pour le magasin du parc communal. Le montant de ces portails ne dépassent pas la somme de 07 millions l’unité, malheureusement le maire en complicité d’un élu ont profités de cette opportunité pour gonfler la facture pour un montant jugé très exorbitant voire 45 millions l’unité pour un portail normal.
Ainsi, les éléments des services de sécurité ont auditionné le maire Rahmani Said et le chef du parc et un élu pour les motifs de surfacturation des fournitures de ces deux portails et l’affaire suit son cours. La deuxième affaire, celle des bons de commandes fictifs de 100 arbustes de plantation d’un montant de 4000,00 Da l’unité soit un montant détourné d’une valeur de 400.000 00 Da, sachant bien que le wali d’Oran leur avait attribué auparavant 200 arbustes de plantation pour les jardins et aires de détente et de loisirs des différents sites et quartiers du chef lieu de la commune de Mers El-Kebir.
Malheureusement, le maire pour assouvir davantage sa faim, avait usé de ces prérogatives par des transactions commerciales frauduleuses de la confection d’un faux bon de commande de 100 arbustes de plantation auprès d’un fournisseur d’une pépinière région de Blida selon les informations recueillies auprès d’une source digne de foi.
Le préjudice causé au budget communal est énorme si l’on se réfère à d’autres affaires de détournements, notamment ceux des 6000 Da du couffin de Ramadhan ainsi que ceux des projets fictifs, le montant est considérable. C’est dire les surcoûts financiers engendrés par ces projets, au même titre que bien d’autres.
Les montants diffèrent d’un cas à un autre, mais le phénomène de la dilapidation s’est bien incrusté dans les mœurs de l’administration et le milieu des affaires. Même au niveau local, les communes n’ont pas fait exception, avec des affaires de détournements impliquant des élus locaux et causant des retards immenses en matière de développement régional.
Medjadji H.