Application de la convention des Nations unies contre la corruption : L’Algérie passera sous la loupe en 2012

Application de la convention des Nations unies contre la corruption : L’Algérie passera sous la loupe en 2012

Dans son discours prononcé lors de cette réunion, Mme Ferroukhi a réitéré “l’attachement du Groupe au financement de ce mécanisme par le budget ordinaire des Nations unies pour garantir son indépendance et la stabilité de ses ressources financières nécessaires à l’efficacité de son fonctionnement”.

Le groupe intergouvernemental d’examen de l’application de la convention des Nations unies contre la corruption passera sous la loupe en 2012 l’Algérie éclaboussée ces derniers par une cascade de scandales financiers.

C’est ce qui est indiqué dans un communiqué rendu public à l’issue de la première réunion de cet organisme tenue du 28 juin au 2 juillet 2010 à Vienne sous la présidence de Mme Taous Ferroukhi, ambassadeur, représentant permanent et vice-présidente de la conférence des États Parties et présidente du groupe des 77 et la Chine.

Lors de cette session, un tirage au sort a été effectué pour dégager les États Parties qui figureront dans le premier cycle d’examen d’une durée de 5 ans (2010-2014).

En 2010, pas moins de 34 États Parties dont 10 États africains feront l’objet d’un examen. C’est pendant la troisième année du premier cycle que l’Algérie passera sous la loupe de ce mécanisme qui a pour objectif d’“évaluer les efforts entrepris par les États Parties dans la mise en œuvre des engagements souscrits au titre de leur adhésion à la Convention et à identifier les difficultés qu’ils rencontrent en la matière”.

L’examen des États Parties est aussi une occasion pour les membres de ce mécanisme de “situer les domaines prioritaires de l’assistance technique nécessaire au renforcement des capacités nationales pour l’application de la convention”.

Dans son discours prononcé lors de cette réunion, Mme Ferroukhi a réitéré “l’attachement du Groupe au financement de ce mécanisme par le budget ordinaire des Nations unies pour garantir son indépendance et la stabilité de ses ressources financières nécessaires à l’efficacité de son fonctionnement”.

Pour rappel, ce mécanisme d’examen a été adopté par la 3e conférence des États Parties tenue à Doha en novembre 2009 qui a vu la participation active de l’Algérie dans la mise en place de ses termes de référence.