Les prix de l’or noir ont rebondi de plus de 3 % ce vendredi, 4 novembre 2022, pour atteindre les plus hauts niveaux depuis un mois. En effet, la hausse des prix du pétrole intervient après plusieurs semaines consécutives de baisse en raison du rebond du dollar et des inquiétudes liées à la demande chinoise.
D’après les chiffres du site spécialisé OilPrice, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier a gagné 3,30 % pour s’établir à 97,98 dollars le baril. Tandis que le baril du West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison le même mois a augmenté de 3,53 % pour atteindre les 91,70 dollars le baril.
Ainsi, les cours du pétrole semblent regagner du terrain ce vendredi, propulsé à leurs plus hauts niveaux depuis près d’un mois. D’ailleurs, les prix de l’or noir ont profité du resserrement de l’offre qui s’esquisse comme des spéculations autour d’une potentielle réouverture économique en Chine, particulièrement avec l’allégement de la politique anti-Covid.
De son côté, le baril du Sahara Blend algérien a observé une légère baisse ce vendredi 4 novembre. En effet, après avoir frôlé les 100 dollars le baril le 2 novembre dernier, le baril de brut algérien a perdu 1,36 % pour atteindre les 97,89 dollars le baril, a encore précisé le même site.
Pour rappel, la politique sanitaire rigoureuse liée à la Covid-19 appliquée en Chine pesait lourd sur les cours du pétrole, étant donné que la Chine est le premier consommateur mondial de brut. De plus, le rebond du dollar américain avait aussi pesé sur le pouvoir d’achat des investisseurs, et par conséquent sur les prix de l’or noir.
Pétrole : le G7 appelle les pays producteurs à augmenter leur production
Dans ce même sillage, il convient aussi de souligner le fait que « les pays du G7 ont appelé ce vendredi les pays producteurs de pétrole à augmenter leur production pour contribuer à faire baisser les prix ». Cette demande intervient après un mois de l’annonce de la décision de l’OPEP + de réduire la production globale de l’alliance pour soutenir les prix du pétrole.
Réunis en Allemagne, les ministres des Affaires étrangères du G7 ont estimé que « l’augmentation de la production devrait contribuer à réduire la volatilité des marchés de l’énergie, notamment dans le contexte de la guerre en Ukraine ». En outre, le G7 prévoit de finaliser au cours des semaines à venir « le mécanisme de plafonnement du pris de l’or noir russe ».
D’ailleurs, la décision de l’OPEP + de réduire sa production pétrolière de deux (2) millions de barils par jours en novembre avait suscité la colère du Président américain, Joe Biden. En effet, la Maison Blanche y voyait un revenu conséquent pour la Russie destiné à financer la guerre en Ukraine.