En ces moments très difficiles que traverse la JS Kabylie, ils sont nombreux les anciens Canaris à défiler au stade du 1er-Novembre pour venir aux nouvelles de leur club d’antan et apporter leur soutien indéfectible à leur club de toujours, la Jeunesse sportive de Kabylie, un club très cher à des millions de Kabyles là où ils se trouvent et qui sont de plus en plus préoccupés par l’avenir de ce club prestigieux à valeur de véritable patrimoine qu’est la JSK. Le weekend dernier déjà, l’ex-défenseur international et ancien pivot kabyle Essaid Belkalem qui évolue actuellement au sein du club de D2 française, l’US Orléans, avait profité de la trêve hivernale du championnat de France pour effectuer une virée affective au stade du 1er-Novembre et assister au chaud derby JSK-CRB pour se ressourcer parmi les siens et apporter son soutien à ses anciens coéquipiers qui luttent de toutes leurs forces pour sortir le club kabyle de cette zone marécageuse dans laquelle il s’est empêtré en cette saison tout simplement cauchemardesque. Accompagné en la circonstance de l’ancien portier international et ex-entraîneur des gardiens de but de la JSK, Aomar Hamened, originaire de la même commune de Mekla, Belkalem était très tendu tout au long de cette chaude empoignade contre le CR Belouizdad avant de pousser un ouf de soulagement en fin de match qui a vu donc la JSK renouer avec le succès, et ce, après une série noire de cinq matchs sans succès. “Même si, ces dernières années, j’ai vécu loin du bled, j’ai toujours la JSK dans le sang et j’avoue que je suis très préoccupé par le parcours actuel de l’équipe qui est en deçà du standing du club qui nous a souvent habitués à mieux. J’espère que la JSK ne tardera pas à relever la tête et je lance à un appel à tous ses supporters pour être derrière le club et l’aider à se ressaisir car la JSK appartient à tous les Kabyles”, dira Belkalem avec un gros sentiment de fierté mélangé d’inquiétude. Avant-hier soir encore, à l’occasion du match des 8es de finale de Coupe d’Algérie face à la sympathique formation du Nasr El-Fedjoudj, le “Petit Poucet” de l’épreuve, l’on a aussi revu, à la tribune officielle du stade du 1er-Novembre, l’ancien meneur de jeu de la JSK et de l’AJ Auxerre mais aussi ex-entraîneur des Canaris, Moussa Saïb, qui a connu les grandes heures de gloire de la prestigieuse JSK des années folles, lui qui vit toujours en France et que l’on n’avait pas vu depuis quelques années déjà dans un stade qui lui était jadis très cher. “Cela me fait drôle de remettre les pieds au stade du 1er-Novembre après tant d’années d’exil et j’avoue que je ressens toujours de grosses sensations car en tant qu’ancien joueur, je ne peux rester insensible à mon club de toujours”, avoue “Mousse” qui espère lui aussi que la JSK puisse redresser la barre, et ce, avec le soutien de son merveilleux et fidèle public. Et comme le hasard fait bien les choses, voilà que l’ancien goléador kabyle de la fin des années 90, Farid Ghazi, est revenu effectuer, lui aussi, un sacré pèlerinage au stade du 1er-Novembre en tant qu’entraîneur de l’équipe visiteuse du Nasr El-Fedjoudj, cette courageuse équipe d’inter-régions, qui aura finalement fait bonne figure avant de s’incliner en fin de partie sur un but assassin du buteur providentiel Boulaouidet (84’). Accueilli triomphalement par le public kabyle qui n’a pas oublié la gentillesse et surtout les prouesses techniques de l’ancien attaquant de l’ES Guelma, de la JSK puis du club professionnel de Troyes (D1 française) et superbement honoré par le comité des supporters de la JSK, Farid Ghazi était particulièrement ému face à toutes ces marques de sympathie et de considération.
“J’ai vécu les plus beaux moments de ma carrière footballistique en terre kabyle et Dieu sait combien je porte encore la JSK dans mon cœur”, nous dira l’ancien canonnier kabyle qui a tenu, lui aussi, à lancer un vibrant appel aux fans kabyles pour ne pas laisser tomber la JSK.
“En ces moments critiques, je lance un appel du cœur à tous les supporters kabyles sans exception pour s’unir dans l’intérêt suprême de notre grand club, la JSK, afin de l’aider à se relever de ce passage à vide et je reste persuadé qu’avec le précieux soutien du public kabyle qui a toujours été présent dans les moments difficiles, la JSK pourrait retrouver son équilibre et son lustre d’antan”, conclut l’ancien bulldozer de la JSK de la belle époque.
