Les partis politiques entament la deuxième semaine de la campagne électorale, ayant démarré le 4 novembre. Une campagne qui s’est annoncé timidement dans un contexte socio-économique fragilisé. La plupart des formations politiques ont opté pour les meetings et rassemblements.
C’est le cas notamment de l’ex-parti unique dont le secrétaire général n’est apparemment pas satisfait de la couverture médiatique dédiée à sa campagne électorale. En effet, Le FLN vient de critiquer violemment l’Entreprise National de Télévision.
Dans un communiqué de presse, rendu public ce samedi 13 novembre, le FLN a fait part de son indignation et sa colère vis-à-vis des pratiques de la chaine de télévision nationale. Il s’agit, selon la même source, de pratiques arbitraires qui ciblent intentionnellement le FLN, et ce, dans l’objectif de limiter ses chances dans les prochaines élections locales.
En d’autres termes, l’ex-parti unique reproche à la télévision nationale de ne pas avoir assuré la couverture médiatique de deux meetings tenus par le secrétaire générale, Abou El-Fadl Baadji, dans le cadre de sa campagne électorale.
Victime de « Marginalisation »
Le FLN qualifie la « marginalisation » dont il a été victime de « transgression majeure de la loi ». Selon le même communiqué, cette exclusion s’oppose aux règles et principes établies par l’autorité nationale indépendante des élections (l’ANIE) qui a exigé une couverture médiatique équilibrée et équitable en faveurs de tous les partis politiques.
Il convient de préciser en conclusion, que cette réaction intervient suite à un acte « irresponsable » de l’un des journalistes exerçant à la télévision nationale. Le FLN indique dans son communiqué, que le journaliste en question a eu des altercations avec les organisateurs du meeting, tenu le 10 novembre dans la wilaya de M’sila, avant que le chef du parti Abou El-Fadl Baadji, intervienne et s’excuse auprès du journaliste.