Le déploiement des forces de l’alternative démocratique au niveau local se poursuit. Après les bureaux d’Oran et de Béjaïa, installés avant-hier vendredi, qui ont coïncidé avec le 35e acte de la mobilisation populaire contre le système politique, le bureau de Jijel a été mis en place hier samedi.
Les signataires du Pacte de l’alternative démocratique (PAD) se sont réunis, hier, au siège du FFS à Jijel où ils ont installé la représentation locale de cette wilaya.
Depuis quelques semaines, cette coalition de partis de la mouvance démocratique qui regroupe le FFS, le RCD, le PT, le PLD,le PST, l’UCP et le MDS, en plus de la LADDH, a commencé à se structurer au niveau de la base. L’installation du bureau de Jijel fait suite à la mise en place de plusieurs bureaux au niveau d’autres wilayas à l’image d’Oran, Béjaïa, Constantine et Tizi-Ouzou.
Le Pacte de l’alternative démocratique, rejoint par plusieurs personnalités et organisations de la société civile, plaide pour une transition démocratique à travers un processus constituant.
Souffrant d’un déficit en matière de communication, les membres de cette coalition disent, toutefois, être en phase avec le mouvement populaire qui revendique une rupture totale avec le système en place.
Le RCD, un des membres les plus importants du groupe, a affirmé, hier dans un communiqué, qu’il œuvre, avec d’autres forces et courants politiques et de la société civile, pour populariser et regrouper le plus grand nombre d’acteurs autour d’une plate-forme de transition avec ses instruments et ses mécanismes.
«L’objectif est de faire de l’implantation des forces du Pacte pour l’alternative démocratique, à travers différentes wilayas, des lieux de débats, d’animation et de structuration du projet de transition», a-t-il expliqué, soutenant que c’est à cette seule condition que «nous pourrons aider à concrétiser un rapport de force en faveur d’une transition démocratique et pacifique».
Le 26 octobre, c’est le bureau d’Alger qui sera installé au siège du MDS. Rejetant l’élection présidentielle du 12 décembre prochain, les forces de l’alternative démocratique ont dénoncé, en outre, le projet de loi sur les hydrocarbures qui a suscité une forte opposition de la société.
Karim Aimeur