Après deux mois de son déclenchement le mouvement populaire persiste

Après deux mois de son déclenchement le mouvement populaire persiste

   Il y a deux mois jour pour jour, le peuple est sorti dans les rues à travers les 48 wilayas pour exprimer son refus au pouvoir qui tire les ficelles du pays depuis maintenant 20 ans.

Le peuple qui s’est soulevé pacifiquement le 22 février a pu assurer la continuité de la contestation pour 9 vendredi consécutifs et ce malgré les différentes tentatives du pouvoir à l’avorter. 

 Les Algériens entameront dans quelques jours la 10e marches, sans lassitude, ils marcheront jusqu’au départ radicale du système, le peuple qui estime que les derniers changements réalisés au niveau de la présidentielle ne sont qu’un changement de têtes et une continuité du pouvoir, chose que le peuple refuse catégoriquement. 

Sorti pour manifester contre le cinquième mandat, le « clan présidentielle » espère décolérer la rue en retirant la présentation de Bouteflika, ce n’est pas assez, le peuple demande la démission. Chose faite, Abdelaziz Bouteflika dépose sa démission auprès du Conseil constitutionnel. La vacance de pouvoir est affirmée, l’article 102 est appliqué. Les affaires de l’Etat seront gérées par le président du Conseil de la nation, le peuple refuse, Abdelkader Bensalah n’est qu’une autre tête du pouvoir. 

Deux mois de soulèvement et les marches continuent, le peuple se bat encore contre la corruption, contre le gouvernement De Bedoui, et contre toute personne ayant fait partie du clan présidentielle malgré leur tentatives vaines de sauver leurs peaux. 

M.A.Y