La cité d’Ain El-Fouara n’a pas dormi en cette soirée de samedi. Les Sétifiens ont vécu une nuit blanche après la consécration de leur équipe fétiche qui a remporté le titre de champion d’Algérie de football pour la saison 2014-2015 suite à sa victoire (2-0) contre le CS Constantine, en match disputé au stade du 8-Mai 1945 de Sétif pour le compte de la 29ème et avant-dernière journée de Ligue 1 Mobilis.
La victoire de l’Aigle Noir sétifien sur le CS Constantine grâce à deux buts inscrits par Benyettou à la 32e minute, d’un tir puissant à l’entrée des 18 mètres, et Dagoulou à la 44e, suite à une balle mal renvoyée par la défense constantinoise, a permis aux protégés de l’entraineur Kheireddine Madoui de s’adjuger le titre du championnat à une journée de la fin de la compétition.
En effet, dès la fin du match, des milliers de supporters ont convergé vers la place Ain El-Fouara, au centre-ville, où ils ont célébré, à leur manière, cette consécration remportée après un parcours époustouflant.
Ils ont crié leur joie dans une ambiance festive en attendant la cérémonie officielle qui sera célébrée à l’honneur des héros du 8 mai 1945, ces dignes héritiers des Kermali, Aribi, Mattem, Salhi et autres qui ont fait les beaux jours de l’ESS et qui ont écrit les plus belles pages de son histoire.
Il faut reconnaitre, à juste titre, que le sacre des Sétifiens fut amplement mérité, eu égard à leur parcours honorable et à leur suprématie sur le championnat qu’ils ont dominé du début jusqu’à la fin.
Grâce à la stabilité de leur composante, mais aussi du staff technique et administratif, l’Entente a accompli une saison pleine et n’a laissé aucune chance à leurs adversaires.
Il s’agit du 7e titre de champion au palmarès de l’Aigle noir, qui compte également 8 Coupes d’Algérie, 2 Ligues des champions africaines, 2 Ligues des champions arabes, une supercoupe d’Afrique, 2 Coupes nord-africaines, 1 supercoupe de l’UNAF, et 1 Coupe Afro-asiatique.
Avec un palmarès aussi riche, les Sétifiens sont désormais au septième ciel, même s’ils restent persuadés et conscients qu’ils ne doivent pas dormir sur leurs lauriers.
Samy Billel