La facture du médicament a connu une baisse de plus de 39% ces six derniers mois pour atteindre 468,6 millions de dollars contre 774,4 millions de dollars l’année dernière.
Une réduction qui s’explique par la conquête des opérateurs algériens dans ce domaine encouragés par la multitude de facilitations. Mais aussi par l’obligation faite aux importateurs de médicaments de se tourner vers la production au bout de deux à trois ans.
Cette diminution pourrait connaître une évolution avec la disponibilité de plusieurs médicaments, notamment les génériques sur le marché local, la future fabrication par Saïdal des princeps. Le ministre de la Santé a d’ailleurs indiqué qu’outre le fleuron de l’industrie pharmaceutique en Algérie, 75 usines sont en activité et 160 autres sont en passe d’être achevées et seront réceptionnées d’ici à la fin 2016, ce qui va permettre à la production locale de couvrir plus de 70% des besoins en matière de médicaments.
R.N