Les médias égyptiens qui, hier, s’attaquaient à l’Algérie, ont fini par se retourner contre le président de la FEF et lui déclarer la guerre.
La machination montée de manière diabolique le 12 novembre 2009 au Caire contre la délégation algérienne de football, par l’Egyptien Samir Zaher, s’est finalement retournée contre ce dirigeant, aujourd’hui bel et bien discrédité par la majorité de ses compatriotes. Pour preuve, l’élimination subie par les Pharaons de la prochaine Coupe du Monde, n’a pas fini de faire parler d’elle du côté du Nil.
Maintenant, c’est au tour de l’actuel président de la Fédération, Samir Zaher, d’en prendre sérieusement pour son grade, via les médias égyptiens.
En effet, celui qui a longtemps fait croire à tout un pays que le dossier qu’il avait présenté à la FIFA, notamment après l’historique qualification au Mondial 2010 des Verts, obtenue à Oum Dourmane, était en béton, n’était en fin de compte qu’un coup de bluff. Un dossier qui avait pour but de faire condamner les Algériens, et surtout de ternir, à n’importe quel prix, l’image de l’Algérie auprès de la plus haute instance mondiale du football.
Samir Zaher qui était déjà en butte à de très graves problèmes d’ordre interne, et cela bien avant la mise en place de son lugubre scénario fomenté au mois de novembre 2009 contre notre Equipe natinale, est tout simplement aujourd’hui rattrapé par le temps, et ses sales affaires, depuis qu’il est à la tête de la FEF.
Un homme de premier rang au sein du football égyptien qui a consacré ces derniers mois toute l’énergie du désespoir, à mentir et mentir sans cesse à l’ensemble de ses proches et opposants, juste pour sauver la face, après l’affront subi par les Pharaons en terre soudanaise, une nuit du 18 novembre 2009.
Résultat des courses: aujourd’hui, le premier responsable du foot égyptien fait face à une campagne médiatique sans précédent en Egypte, et de surcroît par cette même presse qui tirait à boulets rouges, il y a quelques mois encore, sur tout ce qui est Algérien.
Samir Zaher qui a longtemps joué au pyromane, même lorsqu’il a eu affaire dans son propre pays à son compatriote Shoubeir, notamment via les médias, est maintenant considéré comme la principale cause de l’élimination des Pharaons du prochain Mondial sud- africain. Les Egyptiens qui ont longtemps cru aux arguments présentés par Samir Zaher auprès de la FIFA, ont finalement déchanté lorsque Zurich a définitivement clos le dossier algéro-égyptien.
Le contentieux est plutôt devenu maintenant égypto-égyptien, étalé au grand jour sur la place publique du Caire, par des médias, et un certain nombre d’opposants comme l’ex-portier international Shoubeir, et qui considèrent tous aujourd’hui avoir été floués par un président de la FEF dont les jours sont visiblement comptés. Il est vrai qu’aux pays des Pyramides, l’ancestral peuple d’Egypte n’a jamais supporté les trahisons fomentées contre lui par les siens.
Et celle que vient de commettre Samir Zaher, et qui a eu pour grave conséquence de ternir le football égyptien, en est une.
La FIFA a tranché dans l’affaire Algérie-Egypte, mais elle a aussi, dans le même temps, scellé le sort de l’Egyptien Samir Zaher.
Conclusion: les médias égyptiens qui ont longtemps pris pour cible, sans répit, les Algériens, ne vont plus lâcher Samir Zaher pour lui faire payer sans état d’âme le nouveau discrédit subi par l’Egypte, via l’auguste FIFA.
Bachir BOUTEBINA