L’Inde, fait face depuis plusieurs semaines, à des conditions sanitaires de plus en plus difficiles. En effet l’apparition, une épidémie d’infections fongiques extrêmement dangereuse est venu s’ajouter à la pandémie de coronavirus qui a frappé violemment le pays ce mois de mai.
Il s’avère qu’après l’apparition du champignon noir, l’Inde fait face à une nouvelle menace similaire d’un champignon jaune, qui lui, est, estimé plus dangereux. Cette infection fongique mortelle affecte les patients atteints du coronavirus ou ceux qui se sont rétablis de la maladie.
D’après le journal indien, »Times of India », le pays est victime un type dangereux d’infection fongique jaune qualifié par les experts comme étant « plus terrifiant que le noir ». Le professeur de botanique indien Nandakumar Kamat a mis en garde la population indienne concernant la surexploitation des champignons sauvages : « Si nous n’arrêtons pas la récolte aveugle de ces champignons, nous nous dirigeons vers une autre pandémie », a-t-il dit, expliquant brièvement comment les agents pathogènes sont contenus par les écosystèmes forestiers. Le champignon jaune affecterai les organes internes du corps avant d’apparaître à sa surface, provoquant du pus et ralentissant la cicatrisation des plaies.
Une infection extrêmement mortelle
Dans les cas graves, le champignon jaune peut provoquer des symptômes dévastateurs tels qu’une défaillance d’organe. Toujours selon les médias indiens, le premier cas de champignon jaune a été découvert à Ghaziabad, dans le nord de l’Inde. L’Inde connaît actuellement une augmentation significative des infections fongiques, et plus de 8 000 cas ont été signalés, à commencer par les champignons noirs.
Cette mycose est causée par la moisissure dans le sol et la décomposition de la matière organique telle que les feuilles en décomposition. La contamination s’opère par l’inhala de cellules fongiques, qui peuvent se propager dans les hôpitaux et les maisons par des humidificateurs ou des bouteilles d’oxygène contenant de l’eau contaminée. Les chirurgiens doivent parfois effectuer des opérations d’ablation du nez, des yeux ou même de la mâchoire des patients pour empêcher que le champignon atteigne le cerveau.
Le taux moyen de mortalité par infection s’élève à 54%, d’après l’agence gouvernementale américaine des Centres pour le contrôle et la prévention des États-Unis.