Après le RCD, un autre parti « rejette » les élections locales

Après le RCD, un autre parti « rejette » les élections locales

Sans grande surprise, le RCD a décidé de ne pas prendre part aux élections locales programmées pour le 27 novembre prochain. C’est sur les pas du parti de Mohcin Belabes que vont ceux du PST et de son secrétaire général Mahmoud Rechidi.

Dans un communiqué publié hier, le Parti Socialiste des Travailleurs a fait savoir via sa page Facebook que sa direction générale « vient de décider le rejet par notre parti des prétendues élections locales que le pouvoir de fait compte organiser le 27 novembre 2021 ».

Le PST dénonce « un contexte de répression »

Toujours dans le même communiqué, la direction du PST nous apprend que la tenue d’un scrutin « suppose au moins le respect des libertés démocratiques permettant l’expression libre devant le peuple ». Cela se traduit, estime encore le PST par, « l’absence de toute pression, de toute répression et l’instauration d’un climat politique de sérénité et d’égalité des chances entre tous les candidats et les candidates ».

Toutes ces conditions sont absentes, souligne la direction du parti, qui assure que « ces élections locales sont organisées dans un contexte de répression et de « terreur d’Etat » contre tous ceux et toutes celles qui s’opposent à la continuité du régime et sa dérive autoritaire et anti-démocratique ». Un constat étayé par l’énumération de plusieurs détenus d’opinion qui croupissent encore dans différentes prisons du pays, notamment « le Coordinateur National du MDS Fethi Gharés et le principal responsable du RPK Hamou Boumediène », souligne le communiqué du PST.

« Pour le PST, le recouvrement de la souveraineté populaire passe non pas par la farce des élections locales, mais par l’élection d’une Assemblée Constituante souveraine ». Un point de vue qui n’est pas partagé par un autre parti socialiste, le FFS, qui a choisi quant à lui de participer à ces élections.