Les dernières déclarations de Macron ont lancé une véritable cascade de réactions indignées au sein de la classe politique algérienne. Après la présidence, le sénat, voilà que l’APN s’y met lui aussi. La chambre basse du parlement n’a pas manqué de fortement dénoncer le dernier discours du président Français.
Aujourd’hui, le 04 octobre, l’APN, via un communiqué de presse, a affiché « son ressentiment » à l’égard des dernières déclarations attribuées au président français, Emmanuel Macron. l’Assemblée Populaire Nationale a notamment indiqué que ces déclarations « mettraient à rude épreuve les relations entre les deux pays ».
Il est à rappeler que le président Macron, jeudi dernier, n’a pas été particulièrement doux vis-à-vis des responsables algériens. Le président Français s’est clairement attaqué au système en place, mais il avait également dérapé en s’interrogeant sur « l’existence d’une nation algérienne avant la colonisation française ».
« L’Algérie nouvelle » et la « vielle France »
Dans son communiqué, l’APN indique que l’avenir d’un « partenariat exceptionnel » entre l’Algérie et la France a pris un coup dur suite aux déclarations du président français. Il est ajouté dans le même communiqué que « l‘Algérie nouvelle, sous la houlette de son président Abdelmadjid Tebboune, continue de consolider son indépendance, dont elle s’est emparée avec force, détermination, lutte et sacrifices d’un peuple qui a sacrifié des millions de martyrs, un peuple qui était et restera déterminé à vivre dans la dignité ».
Le parlement a également dénoncé « la vielle France ». Celle, d’après le communiqué, qui continue de « s’attaquer à l’histoire d’un pays qui a fait l’objet d’un projet de colonisation et d’une invasion monstrueuse et horrible ». L’APN ne décolère pas, il ajoute que « l’Algérie, dont l’existence « remonte à l’aube de l’histoire », n’a jamais été aussi docile au point d’être la cible d’une profanation ou d’un marchandage ».
L’Algérie, affirme encore le même communiqué, « ne peut pas plier devant une tentative désespérée de la rabaisser, une tentative qui n’est rien de plus qu’une campagne électorale » destinée « à orienter l’opinion publique française et à masquer les véritables crises que ce pays traverse intérieurement et à l’extérieur ».