En marge du Salon du dromadaire qui s’est tenu dernièrement dans la ville d’El-Oued, des participants (éleveurs, zootechniciens, agronomes, vétérinaires, biologistes, nutritionnistes…) ont confirmé que le lait, la graisse ou encore la laine (ouber) de l’espèce cameline ont une haute valeur nutritive et qualité textile.
Ce qui n’est nullement le cas de l’urine du dromadaire, pourtant fortement recherchée, ces dernières années, pour ses prétendues vertus thérapeutiques. Le litre de cette substance organique est cédé, essentiellement, aux citoyens des régions nord du pays, entre 100 et 200 DA, nous rapporte un vétérinaire.
Notre interlocuteur affirme que les participants à cette rencontre se sont démarqués “de ces pratiques d’un autre âge à la limite du charlatanisme et s’interrogent surtout sur le silence des associations savantes face à ce phénomène qui prend de l’ampleur”. Il s’avère, pour de nombreux spécialistes, que “la prise d’urine de dromadaire comme remède contre les cancers et autres maladies est autant (ou beaucoup plus) dangereuse pour la santé humaine que la prise d’un complément alimentaire, comme le RHB”.
