Après les chinois, les français, les portugais, les turcs arrivent : Le bâtiment séduit… par ses milliards

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Les opérateurs économiques turcs n’ont pas hésité à revenir sur la règle des 51/49%.

Activant dans le cadre de la consolidation du programme de réalisation des logements enregistrés dans le prochain plan quinquennal, plus d’une dizaine d’opérateurs turcs qui activent dans le secteur de la construction, ont été reçus, hier, par la Confédération algérienne du patronat (CAP) à l’hôtel El Aurassi, Alger. Présentant chacun de son côté, les fiches techniques et capacités de construction en matière de logements sociaux, écoles, établissements publics et plus, les opérateurs turcs, n’ont pas manqué d’exprimer leur volonté d’investir en Algérie.

Les capacités de construction des logements varient entre 800 et 4000 logements an, selon l’importance des sociétés. Accompagné par Nadir Bouabas et M. Fezzaz, Boualem M’rakech, président de la CAP, a souligné que «au-delà des liens historiques qui lient les deux pays, les échanges peuvent se multiplier autant de fois, afin de booster la coopération économique entre les deux pays dans les meilleures conditions», a-t-il indiqué lors de sa rencontre avec les opérateurs.

Clarifiant la position de la CAP, Boualem M’rakech a présenté les grands axes du plan quinquennal qui devra permettre une meilleure visibilité des besoins en termes de construction et réalisations des projets d’envergure du pays.

A l’instar de tous les entrepreneurs du monde, l’Algérie cherche le sérieux et le concret vis-à-vis des opérateurs.

L’obligation des résultats à commencer par la qualité, le respect des délais et le sérieux, constituent la base de tout développement et augmentation du progrès sur tous les plans.

Le président de la CAP, a fait part de quelques besoins en termes de construction, à commencer par la construction de 5000 établissements éducation, 2 millions de logements, 80 stades, 14 chemins de fer pour 14 villes en tout.

Les conditions exigées aux opérateurs sont, le sérieux, la rationalité et la transparence totale au point de demander aux opérateurs turcs de poser toutes les questions sur la table du dialogue et des négociations. Hamdi Kinas, président de l’organisation des opérateurs turcs Gesiad, n’a pas manqué de relever l’intérêt des opérateurs qui souhaitent investir et s’installer en Algérie.

Les opérateurs économiques turcs, n’ont pas hésité à poser toutes les questions qui les concernent notamment, la règle des 51/49%. Boualem M’rakech n’a pas mâché ses mots pour défendre l’intérêt du pays, à l’instar de toute société du monde, à commencer par les Etats-Unis d’ Amérique qui protègent leur économie, tout en affirmant que l’Algérie fait dans le respect de l’esprit du partenariat au sens noble, et en avançant que le pays sait faire la part des choses entre les véritables amis et partenaires et ceux qui veulent profiter aux dépens des uns et des autres.

«L’Algérie a investi une enveloppe qui se chiffre à 500 milliards de dollars. Mais, malheureusement, certains pays n’ont pas respecté le principe de l’égalité des chances et le principe du partenariat», a-t-il affirmé, tout en ajoutant que l’Algérie a tiré de grandes leçons du passé. Interrogé sur les raisons des retards qui sont enregistrés dans le développement et réalisations des projets, le président de la CAP répond que «l’argent n’est pas le seul garant de l’évolution des projets. Derrière toute progression, il y a des politiques économique et sociale qui se mettent en place».

Conscient des difficultés rencontrées depuis, le gouvernement a pris toutes les mesures adéquates, afin de corriger les imperfections, à commencer par l’environnement de l’administration bancaire et financière, afin d’améliorer le climat des affaires et le développement de l’économie nationale.

Les deux parties ont convenu d’une autre rencontre en Turquie, vers le mois de juin, afin de concrétiser leurs projets..