Durant ce Ramadhan qui commence à peine, les Algériens ne devront pas seulement faire face à la hausse de température mais aussi à celle des prix des viandes rouge et blanche.
La hausse des prix lors de durant le mois sacré est devenue une tradition dans notre pays. À chaque approche du Ramadhan, les prix augmentent systématiquement et sans aucune raison valable. Ce phénomène a été encore constaté au niveau des boucheries de la capitale.
Les prix sont simplement inabordables pour les petites et moyennes bourses et des citoyens perdus entre l’envie de se faire plaisir et le manque de moyens. D’ailleurs, le consommateur prévoit déjà des prix très chauds durant ce mois. Alors que les bouchers ont avoué que les prix de la viande ont grimpé même avant le début de ce mois béni. Il est à noter que suite aux prix appliqués actuellement il n’est pas possible de voir un retour des prix à la normale durant cette période et de les voir baissés, selon les avis des bouchers.
Alors qu’un consommateur nous a affirmé que la spéculation va faire augmenter les prix, même si les produits sont largement disponibles. Et d’arguer : « Quand il s’agit du Ramadan, les prix augmentent forcement. »
A cet effet, les prix de la viande bovine et ovine ont augmenté de 100 à 150 dinars le kilo, a-t-on constaté à Alger. Le kilogramme de viande bovine est affiché à pas moins de 950 dinars alors qu’il était à 800 DA avant. Le kilogramme de viande ovine oscille, pour sa part, entre 1500 et 1550 DA, alors que son prix ne dépassait pas les 1450 DA un mois avant.
La viande rouge ne manquera pas durant le mois de Ramadhan, rassure un boucher du marché Nelson à Bab El Oued. Mais les prix risquent d’augmenter encore, explique ils terrogé sur les raisons de la hausse, les bouchers rejettent la responsabilité sur les fournisseurs.
» Nous ne gagnons pas une grande marge, nous rajoutons quelques dinars sur le prix d’achat « , a-t-il dit. Tout en précisant, par ailleurs, » c’est le marché. Le prix augmente et baisse, tout dépend des périodes « , a-t-il expliqué. Cette hausse n’a pourtant, pas dissuadé de nombreuses personnes à acheter de la viande rouge.
Alors qu’une cliente s’est exprimée face à cette cherté » On s’est habitué à la cherté et surdurant le ramadhan, que faire ? », a-t-elle regretté. Outre, la viande blanche a connu le même sort que la viande rouge, à titre d’exemple, que le poulet coûtait entre 280 DA et 300 DA le kilo, il est passé entre 340 DA et 370 DA le kilo dans ce mois béni, ainsi que la dinde, a suivi le même chemin. Un kilo d’escalope coute jusqu’à 820 DA.
La cherté de la vie oblige les citoyens de revivre le même scénario des années précédentes et de faire face à cette inflation durant le mois de carême. Les ménages à petite bourse auront certainement bien du mal à faire face à autant de dépenses.
Mohamed W. B.