Après des semaines sans exécutif en raison de la guéguerre entre deux clans qui se disputent l’appareil, le FFS se dote d’un nouveau secrétariat national.
Une équipe de 32 membres a été, en effet, présentée, avant-hier vendredi, lors d’une session extraordinaire du conseil national du parti tenue à Sidi-Fredj, une première pour le doyen des partis de l’opposition qui a pour habitude de tenir ce genre de conclaves au niveau de son siège national. Un siège auquel Ali Laskri et ses fidèles sont interdits d’accès depuis que le coordinateur de l’instance présidentielle du vieux front de l’opposition en a été violemment chassé le 13 avril dernier. Et au-delà de cet aspect purement organique, le conseil national du FFS a eu à approuver à l’unanimité la proposition de sortie de crise proposée par le parti, le travail fait par la direction nationale et la commission de stratégie politique portant l’actualisation de ces propositions, récemment rendues publiques par notre initiative politique «pour l’avènement de la deuxième république» et la mise en place d’institutions de transition.
Pour les cadres du doyen des partis de l’opposition, le dialogue à travers une conférence souveraine, un pacte politique, une convention nationale de suivi et de contrôle de la transition, une instance de suppléance et un gouvernement de transition sont les étapes de ce processus constituant, réaffirmant que l’assemblée constituante est une «condition sine qua non pour restituer au peuple algérien son droit à l’autodétermination et mettre en place un Etat de droit».
M. K.