Le sélectionneur national Djamel Belmadi revient sur la désillusion du 29 mars dernier et l’arbitrage vicieux de Gassama. Il invite ceux qui l’ont critiqué, notamment les consultants des plateaux TV, pour un débat.
Djamel Belmadi vit toujours sous le coup de la déception de l’élimination des Verts pour la prochaine coupe du monde au Qatar. En effet, et tout comme ses joueurs, il n’arrive pas à digérer cet échec. Lors de la conférence de presse qu’il a animée ce matin, il revient sur la désillusion du 29 mars dernier. Il évoque pour l’énième fois l’arbitrage africain et celui de Bakary Gassama en particulier.
« Il y a beaucoup de colère en moi, mais elle va être utilisée pour repartir. Je n’ai pas du tout aimé la manière dont ce dernier match s’est passé, notamment la fin. Les joueurs et moi-même garderons cette douleur toute notre vie. Je suis intervenu pour défendre la sélection nationale, la FAF ainsi que l’investissement des joueurs », regrette-t-il.
Si Belmadi a critiqué l’arbitrage africain, c’est tout simplement parce que «Depuis 2019 on est victime de l’arbitrage. Contre la Zambie, l’arbitre avait été suspendu 3 mois, le match au Botswana où il y a des attentats, le match contre le Burkina à Marrakech, le match aller au Cameroun où Bensebaini se fait avertir pour une touche », a-t-il indiqué.
Toujours à propos de l’arbitrage africain, Belmadi ne s’est pas retenu d’exprimer sa déception envers le président de la Fifa Gianni Infantino. «Monsieur Infantino dit qu’il veut le bien du football africain, mais je ne vois rien du tout. Qui a soutenu l’EN ? Personne à part le peuple, je suis désolé mais vous (journalistes) n’avez pas fait votre travail, si on est faibles de ce côté-là».
Sa réponse pour les consultants des plateaux TV
Djamel Belmadi a fait l’objet des critiques après ses déclarations fracassantes concernant l’arbitrage en Afrique. Il invite certains consultants de chaînes de télévision privées pour un débat.
Le sélectionneur national répond sèchement aux consultants des chaînes de télévision privées. «Ces personnes ne veulent pas venir s’exprimer, je les invite à parler au chargé de communication de la FAF. Mais ils ne veulent pas donner leur avis, ils préfèrent rester dans leur studio juste pour critiquer», dira-t-il.
«On a fait une proposition pour organiser un débat avec des chaînes privées/journalistes, je pense que ça aurait été une bonne chose de faire un bilan avec tout le monde, ça aurait nourri le débat, plus qu’une conférence. Mais ça ne s’est jamais fait à cause des problèmes entre certaines personnes ! », ajoute-t-il.