Le sélectionneur algérien Djamel Belmadi avait dénoncé l’arbitrage dans le football africain, notamment dans le match de l’équipe nationale contre le Burkina Faso. En effet, l’entraîneur de l’EN a illustré avec plusieurs exemples où les erreurs d’arbitrage sont flagrantes, dans l’impunité absolue.
A Marrakech, lors du match Algérie – Burkina Faso, les hommes de Belmadi ont déployé d’énormes efforts pour remporter le match, des efforts tristement obstrué par l’arbitre Joshua Bondo. Ce dernier a eu un impact sur le résultat du match à cause de ses décisions, faisant abstraction sur un penalty à la 87ème minute qui aurait pu changer la donne.
La FAF passe à l’action, elle dépose plainte contre l’arbitre Botswanais, avec un dossier accablant envoyé à la CAF, avec au moins trois fautes graves, des vidéos et photos à l’appui. Entre le penalty non sifflé, le carton jaune de Bensebaini ou encore l’agression de Zerrouki, c’est évident, l’arbitrage en Afrique est loin du code de déontologie.
“Pour les arbitres, ça devient scandaleux”
L’entraîneur de l’EN n’a eu de cesse de dénoncer la corruption et la mal gérance, que ce soit concernant les pelouses des stades ou les arbitres, c’est grâce à lui justement que des changements sont apportés.
L’arbitrage est un sujet récurent et épineux, que nos joueurs connaissent parfaitement puisque c’est loin d’être la première fois où l’Algérie est victime d’arbitrage litigieux, la prestation scandaleuse d’Adelaide Ali Mohamed lors de la rencontre Zambie -Algérie (3-3) est un exemple de ce fléau.
Une chose est sûre, cet arbitrage ne fais qu’éloigner le football africain d’être respecté sur l’échelle internationale, bien que la plainte de la FAF soit une bonne nouvelle, encore faut-il que la CAF punisse et mette fin à l’impunité.