Tous les moyens sont bons pour récupérer les sommes colossales, estimées par le président Tebboune à 90 milliards de dollars, qui sont actuellement en circulation sur les circuits du marché noir.
Outre les facilités que compte lancer le gouvernement pour les investisseurs, voilà que le Haut Conseil Islamique s’en mêle, et affiche sa volonté de convaincre les opérateur économiques privés d’injecter leur argent dans les circuits bancaires.
Le Haut Conseil Islamique mène une véritable campagne, afin d’attirer les fonds circulant hors des banques. Pour cela, les opérateurs et acteurs économiques sont appelés à s’approcher des institutions bancaires, à l’instar de la BDL ou de la BEA, qui ont récemment lancé plusieurs services de finance islamique.
L’usure derrière la réticence de certains
L’usure, interdite dans l’Islam serait derrière la réticence de certains grands opérateurs économique qui les empêche de s’approcher des banques et d’injecter leurs fonds, renseigne la démarche du HCI, dont le président Abdellah Ghoulamallah a confié avoir organisé plusieurs rencontres avec des opérateurs économiques et des hommes d’affaires afin de les convaincre de s’essayer aux transactions respectant la Charia, disponibles désormais au niveau des banques publiques.
Selon Ghoulamalah, l’économie nationale est aujourd’hui, entre les mains des opérateurs privés, sauf que ces derniers sont tenus de sortir leur argent de « la Chkara » et de l’injecter dans les circuits bancaires et plus précisément dans des comptes islamiques.
De son côté, Mohamed Boudjellal, membre du comité de la Fatwa et de l’industrie monétaire au sein du HCI, a déclaré que certaines taxes sont derrière la cherté de quelques services islamiques au niveau des banques. Le même responsable indique que cette problématique a été communiquée au ministère des Finances, et à sa tête le premier ministre Aymen Benabderahmane.
Il est à rappeler que 6 banques publiques ont lancé des services de finances islamiques, notamment la banque extérieure d’Algérie et la banque de développement local. Cette dernière propose d’ailleurs 9 services de finances islamiques, et compte attirer plus de 500 milliards de centimes, d’ici à la fin de l’année. Le même établissement compte également lancer ces services de finance islamiques au niveau de 50 agences à travers le territoire national.