Déjà qualifiés pour les 1/8es de finale, les coéquipiers de Messi veulent enfin séduire face au Nigéria (18h), qui vise aussi la 1ère place du groupe F. Deux équipes (sans oublier l’Iran) qui espèrent surtout éviter la France au tour suivant
L’ombre de l’équipe de France va planer sur les deux derniers matches du groupe F. Malheur au 2ème du groupe, qui devrait retrouver sur sa route les hommes de Didier Deschamps, qui termineront très probablement premiers de leur groupe E. En tête avant d’affronter le Nigéria, l’Argentine éviterait un obstacle qui s’annonce de plus en périlleux. Mais malgré deux victoires en deux matches contre la Bosnie-Herzégovine (2-1) et l’Iran (1-0), les Argentins peinent à convaincre. Leur collectif toujours en rodage, ils se reposent sur la bonne forme actuelle de Leo Messi. « Nous ne montrons pas ce dont nous sommes capables, a confié le quadruple Ballon d’Or argentin (2010, 2011, 2012, 2013) après le succès contre les Iraniens. Mais je crois que nous allons y parvenir au fil des matchs. »
Signe de cette inconstance dans le jeu : les atermoiements tactiques du sélectionneur Alejandro Sabella. Après avoir utilisé un système en 5-3-2 peu convaincant lors de la première rencontre, le technicien argentin est revenu à un 4-3-3 plus consensuel. Et surtout, sur les injonctions de Lionel Messi, qui voulait jouer avec Gonzalo Higuain, Sergio Agüero et Angel Di Maria. Mais la performance de l’Albiceleste n’en fut pas plus rassurante. « J’ai vu certaines choses qui m’ont inquiété », a même lâché Sabella à l’issue du match remporté sur le fil. Grâce à Messi, une fois de plus.
Le diesel nigérian
Le champion d’Afrique 2013 a donc une belle opportunité de se hisser à la première place de la poule. Après un match nul surprenant et décevant contre l’Iran (0-0), les Super Eagles ont dominé les Bosniens (1-0) dans le match décisif de ce groupe. Avec une défense toujours invaincue, incarnée par le gardien de but lillois Vincent Enyeama, le Nigéria espère que ce succès va le libérer. « Cette victoire peut avoir une grande influence sur nous, elle nous donne confiance, reconnaît le buteur victorieux Peter Odemwingie. Si nous atteignons les huitièmes de finale, qui sait ce qui peut se passer après. Peut-être une répétition de ce qui est arrivé l’an passé à la Coupe d’Afrique des nations, où nous avons joué de mieux en mieux. »
Car avec un point en deux rencontres, l’Iran est toujours en course pour la qualification. Face à une équipe bosnienne déjà éliminée, il faudrait une victoire aux hommes de Carlos Queiroz ainsi qu’une défaite du Nigéria. Tout en surveillant la différence de buts. Le plus dur sera bien de marquer pour ces Iraniens qui ne se créent pas énormément d’occasions de but. Avouons que ça arrangerait mieux les Bleus…
