Arrestation des agresseurs de la pharmacie à Bab Ezzouar : la police donne plus de détails

Arrestation des agresseurs de la pharmacie à Bab Ezzouar : la police donne plus de détails

Cette semaine, la ville de Bab Ezzouar a été secouée par un acte de violence inouï. Une femme et ses trois enfants ont agressé les employés d’une pharmacie avec des armes blanches, créant une onde de choc dans la communauté locale. Cet incident a fait cinq blessés, dont certains sont toujours hospitalisés dans un état critique. Les autorités locales ont rapidement réagi et une enquête a été ouverte.

Le 26 juillet 2024, soit hier, la Direction Générale de la Sûreté Nationale a publié un communiqué détaillant les événements et les mesures prises. Selon ce communiqué, les services de la sûreté de la wilaya d’Alger, représentés par la brigade de police judiciaire de la circonscription administrative de Dar El Beïda, ont arrêté quatre personnes d’une même famille, dont une femme, pour avoir agressé les employés d’une pharmacie à Bab Ezzouar avec des armes blanches prohibées.

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Les faits remontent à la soirée du lundi 22 juillet 2024, lorsque le centre de commande et de contrôle de la sûreté d’Alger a reçu un appel signalant une agression armée dans une pharmacie à Bab Ezzouar. Les agresseurs, comprenant une femme et ses trois fils, ont alors utilisé des armes blanches pour semer la terreur parmi les employés et les résidents du quartier.

Ainsi, les autorités ont récupéré trois grandes armes blanches et deux battes de baseball utilisées lors de l’attaque. L’enquête, supervisée par le parquet compétent, a permis d’identifier et d’arrêter les suspects en un temps record. Deux des individus arrêtés avaient déjà des antécédents judiciaires.

Quelle est la réponse judiciaire et les mesures de sécurité mises en place ?

Les suspects ont donc été présentés au parquet pour des accusations graves, incluant la formation d’un gang de quartier avec l’intention de semer la terreur, l’agression et les blessures volontaires avec des armes blanches, la possession d’armes blanches de catégorie six sans justification légale, la destruction volontaire de biens d’autrui, et l’incitation et la participation à la formation d’un gang de quartier armé (épée, couteau) dans le but d’agresser et de semer la terreur.

Le communiqué précise que l’attaque a donc été motivée par une tentative d’achat de substances psychotropes.

Les autorités ont insisté sur le fait que les services opérationnels de la police nationale restent mobilisés et prêts à intervenir avec fermeté contre toute tentative de porter atteinte à la sécurité des personnes et des biens, conformément aux lois de la République.