Le fils de l’ancien secrétaire général du FLN, El Wafi Ould-Abbès a été interpellé par des agents d’Interpol à Caracas au Venezuela et fait face à une extradition certaine.
Son interpellation a fait un grand tollé en Algérie. Le fait survient surtout à l’heure où la justice algérienne a insisté au niveau international sur l’extradition des personnes condamnées dans des affaires de corruption et la récupération des fonds transférés à l’étranger.
El Wafi Ould Abbés a quitté précipitamment le pays en 2017, des sources ont laissé entendre qu’il s’est rendu au Venezuela où séjourne sa mère, première épouse de Djamel Ould-Abbès. Les avocats de ce dernier ont précisé aux journalistes que leur client condamné à 10 ans de prison n’est aucunement affilié à la vente des places à la députation. Nombreux sont ceux qui suivent de près l’évolution de son affaire et espèrent, que la suite des évènements logique, aboutira sur son extradition.
L’opinion publique exige l’extradition du fugitif
L’annonce que ce jeudi 10 juin, de son arrestation s’est répandu sur la toile accompagnée d’une photographie du fils de Djamel Ould-Abbès, retenu depuis le mercredi 9 juin, par des agents d’Interpol au Venezuela. Par ailleurs, ces derniers ont diffusé l’information dans un média local intitulé El Carabobeno.
El Wafi Ould Abbes est impliqué, en compagnie de son père et une multitude d’autres anciens hauts responsables, dans une affaire de détournement de deniers publics du ministère de la Solidarité nationale.
Fin décembre dernier, la chambre pénale près la cour d’Alger avait confirmé les peines prononcées par le tribunal de première instance de Sidi M’hamed à l’encontre de l’ensemble des accusés.
Pour rappel, les deux anciens ministres de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès et Saïd Barkat, avaient écopé respectivement de 8 et 4 ans de prison ferme et à une amende d’un million de dinars chacun.