Artisanat: Ghoul souligne la nécessité de respecter les standards de qualité

Artisanat: Ghoul souligne la nécessité de respecter les standards de qualité

Le ministre de l’Aménagement du Territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, Amar Ghoul a souligné jeudi à Alger la nécessité de respecter les standards de qualité en matière d’artisanat afin de permettre au secteur de contribuer au développement durable.

Lors d’une conférence de presse animée conjointement avec la ministre déléguée chargée de l’Artisanat, Aïcha Tagabou, en marge de l’inauguration de la 20e édition du salon international de l’artisanat, M. Ghoul a insisté sur « la nécessité de valoriser le produit artisanal algérien et de garantir sa compétitivité sur les plans national et international ».

Pour le ministre, « cela reste tributaire d’une formation de qualité et du soutien de l’innovation, réaffirmant que l’Etat poursuivra son accompagnement aux artisans au niveau des écoles ouvertes actuellement à cet effet.

M. Ghoul a rappelé par ailleurs la directive adressée récemment aux responsables des établissements hôteliers et touristiques pour l’aménagement d’espaces au profit des artisans afin de faire la promotion de leurs produits.

Il a également rappelé que ces établissements bénéficieront d’ »avantages » en matière de classement, appelant à mettre en avant le cachet artisanal national dans l’aménagement et la décoration de ces établissements (tableaux, objets d’artisanat, costumes, ustensiles).

Pour sa part, la ministre déléguée chargée de l’Artisanat, Aïcha Tagabou a affirmé qu’ »il y a une volonté politique pour développer le secteur de l’artisanat pour qu’il puisse contribuer au développement économique du pays ».

Concernant le choix des artisans pour participer aux salons internationaux, elle a précisé que cela dépend de « la qualité du produit artisanal »  soulignant que le nombre des artisans devant participer à ces salons est arrêté par le pays hôte ».

S’agissant de l’exploitation des pâtes blanche et rouge résistantes à haute température, Mme Tagabou a indiqué que ce projet lancé il y a un an dans 5 wilayas est à même de  » réduire la facture d’importation ».