Arzew : Le marché hebdomadaire, une honte pour la ville

Arzew : Le marché hebdomadaire, une honte pour la ville

Disposant d’une bonne renommée régionale de par la forte affluence de commerçants et de clients venant des 4 coins de la régionale marché hebdomadaire de la ville de la pétrochimie, souffre affreusement d’un manque cruel de commodités et de conditions d’accueil. Ce souk rapporte annuellement une rente considérable aux caisses de cette importante municipalité qui semble ne lui accorder aucun intérêt digne de sa réputation acquise au fil des ans.

La ville de la pétrochimie d’Arzew, une ville des plus riches  d’Algérie, de par son pôle industriel ne possède pas  encore un marché couvert, ni encore moins un lieu bien aménagé pour abriter son  marché hebdomadaire. Ce ne sont point  les finances qui manquent, du moment où ce marché hebdomadaire rapporte une rente considérable, qui vient renflouer les caisses de cette importante municipalité qui ne semble ne lui accorder  aucun intérêt  pour l’aménager. Chaque semaine, le lieu  devient le point de chute de centaines de citoyens, entre marchands et clients qui affluent de toutes les communes voisines  de la ville d’Arzew et même des wilayas limitrophes. De par sa position stratégique, situé en plein centre de ville, en face du tribunal, et le nouveau siège de la sûreté de daïra de la cité ‘’ Khelifa Benmahmoud’’, lui confère une importance capitale dans la région, du moment qu’il est tenu dans la deuxième ville d’Oran, considérée comme un carrefour, en ce sens entre  deux  importantes daïras de Béthioua et Gdyel. Le marché hebdomadaire se trouve à chaque fois, plein comme un œuf, surtout le samedi matin, jour de la tenue du marché hebdomadaire. Les commerçants y viennent de plusieurs  communes comme Sidi Benyebka, El Mohgoun, Bethioua, Hassi Mefsoukh, Hassi Ameur, Mers El Hadjadj et bien d’autres communes. Mais, malgré toute son aura, ce marché manque cruellement en aménagement, poussiéreux avec des nids de poule et érigé dans un ravin mitoyen de l’oued, sans entourage ni bitume, exposé à l’air libre, il n’en demeure pas moins qu’il y subsiste des insuffisances. Cette vaste aire enserrée entre l’oued qui longe ce marché et le marché de la cité ‘’Ben Boulaid’’ de fruits et légumes, baigne à chaque tombée de la pluie dans l’eau et la boue, compliquant davantage les déplacements des clients et des marchands. Les voitures et autres véhicules s’engluent souvent dans des bourbiers inextricables. L’autre point noir est l’accès sud vers ce marché qui longe les routes de la cité du complexe qui se trouve dans un état lamentable. Il n’a jamais été réhabilité au grand dam des usagers. Cet accès se trouve actuellement en proie à la boue et aux flaques d’eau. La circulation automobile comme piétonnière est toujours laborieuse sur ce petit tronçon d’environ 500 mètres, mais qui vaut  son pesant d’or pour ce marché. Ajouter à cela, le manque flagrant de l’éclairage public dans ce souk, surtout pour le vendredi où il se tient jusque tard et le samedi tôt le matin. Les marchands se dotent de leur propre éclairage qui reste faible, ne parvenant pas à éclairer tout le marché. Des lampadaires sont là désespérément « étêtés » sans luminaires. Les autres carences à signaler se rapportent à l’absence de points d’eau, de parkings dans les normes, de toilettes publiques… «Nous demandons aux autorités locales de procéder au réaménagement de ce marché, car les conditions de travail ne sont pas vraiment idéales!», souligne un marchand de Mostaganem .Devant cette situation qui perdure toute une population, il est des plus urgent que les autorités compétentes procèdent en toute urgence à le délocaliser de cet important marché hebdomadaire dans une autre aire bien aménagée et non poussiéreuse.
Medjadji H.