Engagé par l’AS Saint-Etienne, Ryad Boudebouz retrouve Ghislain Printant, son ancien coach à Bastia. celui-ci lui permettra de retrouver la confiance perdue en Espagne. Dans un entretien accordé à L’Equipe, le joueur algérien est revenu sur ses déboires en Espagne.
Il a confié qu’il était arrivé au Betis Séville blessé et qu’il a recommencé à jouer plus tôt que prévu. « J’adore mon métier et je ne l’arrêterai pas tant que je n’aurai pas ma dose. Et je suis loin de l’avoir. Cette passion m’a poussé à commettre une erreur au Betis. Je suis arrivé avec une entorse du ligament interne du genou gauche. Comme je n’avais jamais été plus heureux dans ma vie que lors de ma dernière saison à Montpellier, quand je prenais du plaisir en souffrant sur le terrain, j’avais trop envie de jouer. J’ai repris au bout de sept semaines au lieu de 12. Et j’ai traîné ça toute la saison », a-t-il fait savoir.
L’autre raison pour laquelle ça n’a pas trop marché pour l’Algérien, c’est qu’il n’a pas joué à son meilleur poste. « Avant de signer au Betis, on m’avait dit que je jouerais en 8 ou en 10 mais dès les premiers matchs, j’ai joué à droite. Je peux le faire, je suis polyvalent. Mais là où je me sens le mieux, c’est dans l’axe. Je peux mieux donner de bons ballons », a-t-il ajouté.