Suite à la décision récente des autorités concernant l’augmentation des vols de et vers l’Algérie et la France, trois compagnies aériennes françaises, à savoir, Air France, Transavia et ASL Airlines, en plus d’Air Algérie, assurent 48 vols par semaines.
En effet, la plupart des vols sont opérés depuis Paris, ce qui fait que la communauté Algérienne résidant dans d’autres villes françaises se sentent lésée.
À cet égard, la compagnie ASL Airlines a effectué, la matinée d’aujourd’hui, jeudi 09 septembre, son premier vol entre la ville française Lyon et la capitale Algérienne, Alger.
L’avion a décollé à 09 h 14, faisant ainsi une heure et 14 minutes de retard, de l’aéroport lyonnais. Notons que c’est le premier vol de la saison entre les deux villes, a écrit ASL Airlines sur son compte Facebook officiel.
Il est également utile d’indiquer que ASL Airlines opérera un vol entre les deux villes susmentionnées chaque jeudi. Le premier vol sera de Lyon à 08 h 00, pour arrivée à Alger à 08 h 50. Quant au deuxième, il est programmé à partir d’Alger, à 16 h 50, pour arrivée à Lyon à 17 h 40.
Le chaos se poursuit à l’agence Paris Opéra
Par ailleurs, et depuis le mercredi 1er septembre, date de la réouverture de l’agence commerciale d’Air Algérie à Paris, en l’occurrence Paris Opéra, cette dernière connait toujours une forte affluence des clients. Ils viennent pour acheter des billets de vol, mais aussi pour demander le remboursement des billets non utilisés.
Malgré les quelque 250 demandes traitées par ladite agence, le nombre reste très peu par rapport à la forte demande.
À cet effet, et sur un reportage diffusé hier par Berbère Télévision, des dizaines, voire une centaine de clients sont remarqués attendre devant l’entrée de l’agence, et ce, dès l’aube.
« Nous attendons ici depuis 06 h du matin pour acheter un billet de vers l’Algérie. Cela fait deux ans qu’on n’a pas vu nos parents. On fait la queue ici aujourd’hui et on ne sait si on va rentrer et les places dans l’agence ne sont pas disponibles. », a témoigné l’un des clients.
« Je suis arrivé sur les lieux à 07 h 30 et je suis toujours à l’attente de mon tour, j’ai hâte de revenir à mon pays, cela fait deux ans que nous ne sommes pas rentrés, » a attesté un vieil homme.