ASM Oran: Les risques de la relégation s’accentuent

ASM Oran: Les risques de la relégation s’accentuent

M. Zeggai

ASM Oran: Les risques de la relégation s’accentuent
        L’exploit n’a pas eu lieu pour l’ASMO à Saïda. La défaite concédée face au MCS, la deuxième consécutive, a réellement hypothéqué ses chances de maintien. Ainsi donc, la situation s’est aggravée pour les « Vert et Blanc » au grand dam de leurs fans.
A onze encablures de la fin du championnat, l’ASMO s’est mise dans un sacré pétrin. Comment est-on arrivé là ? Ce qui se trame à l’intérieur du club n’incite guère à l’optimisme pour un éventuel sauvetage de l’équipe. Une source proche nous a confirmé qu’il y a une réelle volonté de la part de la direction pour mettre fin à la collaboration de l’entraîneur Sid Ahmed Slimani qui est, selon certains dirigeants, le responsable de ce désastre. D’autres pointent du doigt accusateur le manager Seddik Abdenour pour justifier cette situation.

La réalité du terrain montre, si besoin, que les divergences existent bel et bien dans la maison asémiste. Le coach Slimani crie haut et fort que l’équipe a un déficit en matière d’attaquants. « Mais, c’est lui et le manager qui ont effectué le recrutement du mercato hivernal », avoue un dirigeant. A cet effet, trois nouveaux éléments ont été engagés, Tameur (ex-CRBAO), Djafaili (ex-RCB), Ensaâd (ex-RCK), Benbelkacem (ex-CAB), mais ces derniers semblent limités et ne confirment pas leur statut de recrues. Cette opération n’a pas été étudiée. Comment peut-on prétendre engager des joueurs de l’Est, connus par leur football d’engagement, alors que l’ASMO est un club connu par sa philosophie de jeu technique et de virtuosité ?

Slimani, lui, n’a pas manqué l’occasion de tirer sur Larbi Oumamar pour justifier les échecs. Cela a été conçu comme une fuite de responsabilité de l’entraîneur « du moment que le dirigeant incriminé a décidé de prendre du recul », nous a-t-on dit. Encore plus, nous avons appris qu’il y a un malaise profond entre les parties censées œuvrer dans la collégialité pour essayer de sauver le club. Mais comment peut-on y arriver dans des conditions pareilles ? Des joueurs qui sont convoqués par téléphone. Des joueurs, dont la plupart les nouveaux, qui « sautent » des séances d’entraînement pour se retrouver ensuite parmi les 18.

Selon des indiscrétions, nous avons appris que la direction aurait pris attache avec Hadj Merine pour un éventuel retour à la barre technique. Mais, là aussi, les avis divergent pour une raison d’intérêts.

En tout cas, la sonnette d’alarme a été tirée depuis belle lurette, mais personne ne semble conscient du danger qui guette l’ASMO qui a un calendrier très difficile à négocier, avec deux sorties chez ses rivaux directs, l’USMH et le RCK, en plus les déplacements chez le MCEE, le WAT et l’USB entrecoupés par des réceptions de la JSMS, le NCM, l’USM An et l’ABS, plus deux derbies à Oran face à l’ESM et le RCR. A présent, c’est le suspense qui règne quant à l’avenir de l’entraîneur Slimani qui est contesté par les dirigeants. Côté dirigeants, les accusations fusent de partout en attendant la tenue d’une conférence de presse pour éclairer l’opinion publique sur la situation que traverse le club.