L’Algérie condamne avec fermeté l’assassinat du chef du bureau politique du mouvement de résistance palestinien, Hamas, Ismaïl Haniyeh, lors d’une frappe israélienne à Téhéran. Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, dénonce, lors d’une conférence de presse à Alger, un acte terroriste.
Le chef du bureau politique du mouvement de résistance palestinien, Ismaïl Haniyeh, a été tué lors d’une frappe israélienne à Téhéran, a rapporté, ce mercredi, l’agence de presse palestinienne Wafa, qui cite un communiqué du mouvement.
Les Gardiens de la Révolution ont, quant à eux, déclaré dans un communiqué, que le chef du Hamas et l’un de ses gardes de corps sont morts en martyrs.
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L’Algérie condamne avec fermeté l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh lors d’un raid israélien à Téhéran
En effet, lors d’une conférence de presse, organisée en ce mercredi à Alger, le ministre des Affaires étrangères, en l’occurrence Ahmed Attaf, a condamné fermement l’assassinat du chef du bureau de mouvement du Hamas et dénonce une « opération terroriste perpétrée par les forces de l’occupant israélien« .
Par ailleurs, le ministre Attaf ajoute « C’est la politique de la terre brûlée adoptée par l’entité occupante comme une stratégie d’escalade dans plusieurs zones. L’objectif est d’impliquer toute la région dans une guerre sans fin« . Dans la suite de sa déclaration, Ahmed Attaf adresse les condoléances de l’Algérie au peuple palestinien.
Pour rappel, en avril dernier, l’armée d’occupation israélienne a assassiné trois fils, ainsi que quatre petits-enfants d’Ismaïl Haniyeh, suite à une frappe aérienne qui avait ciblé le camp des réfugiés de Chati à Ghaza.
Grève générale et marches en Palestine
Le mouvement islamiste palestinien a annoncé que le chef du Hamas sera enterré le vendredi à Doha, notamment au lendemain des funérailles officielles en Iran. En effet, les funérailles se tiendront à Téhéran et la dépouille doit être transportée vers Doha, où le « martyr » sera enterré vendredi.
Les forces islamiques palestiniennes ont annoncé en ce mercredi une grève générale et des marches pour dénoncer l’assassinat du chef d’Hamas lors d’un raid dans la capitale iranienne.
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