Les autorités saoudiennes ont exécuté, durant la soirée de l’Aïd El Adha, le jugement de peine de mort contre 4 Bengalais, accusés d’être derrière l’assassinat d’une jeune fille algérienne de 14 ans en 2010.
L’histoire remonte au 14 septembre 2010, lorsque les quatre individus ont tenté de violer la jeune fille algérienne de 14 ans à l’intérieur de l’ascenseur de l’hôtel « Errachidine » situé dans le quartier de Gaza à la Mecque. Après l’avoir suivie, les quatre prévenus ont agressé l’adolescente, puis ont tenté de la violer.
Et lorsque la victime avait tenté de fuir ses violeurs, elle avait fait une chute mortelle d’un balcon du 6e étage. Les agresseurs ont ensuite pris la fuite, puis arrêtés quelques instants après par les services de police saoudienne.
L’adolescente de 14 ans, Sarah Khatib, d’un père algérien de Tlemcen et d’une mère française, vivait alors en France. Elle s’est rendue à la Mecque afin d’accomplir une omra en compagnie de ses parents et de son frère.
Les circonstances de l’incident
L’incident avait provoqué la colère des pèlerins algériens, qui se sont montrés solidaires avec le père de la jeune fille, en observant des sit-in devant l’hôtel afin d’exiger l’application de la peine capitale contre les agresseurs. De nombreux pèlerins de différentes nationalités avaient également rejoint le mouvement de solidarité avec la jeune Algérienne.
Selon les déclarations du père de la victime à l’époque, Boumediene Khatib, sa fille lui aurait demandé la permission de dîner avec une femme qui loge dans le même hôtel, mais après environ une heure, le père rencontre la femme lui demandant des nouvelles de sa fille. Elle lui a dit qu’elle ne l’avait pas vue, alors il s’est mis à sa recherche.
La sécurité de l’hôtel avait alors informé le père que sa fille avait été retrouvée morte. Après l’autopsie du corps de la victime, il a été constaté qu’elle avait été battue et avait subi des blessures sur tout le corps, ce qui confirme qu’elle avait été agressée. Selon les résultats de l’autopsie, elle n’avait pas été violée.
Suite de quoi, les agresseurs avaient été présentés devant la justice saoudienne, qui les a condamnés il y a des années, sans pour autant exécuter la sentence. 11 ans plus tard, le dossier a été déterré et les accusés exécutés, a rapporté le quotidien Echorouk.