Des mesures de gestion et d’organisation ont été préconisées, mardi à Alger, à travers les recommandations qui ont été formulées par les participants aux 3èmes assises nationales du tourisme afin de booster la dynamique de relance de ce secteur.
Au terme des travaux de ces assises, les participants ont préconisé notamment la réactivation du Fonds de promotion touristique, ainsi que la dotation des directions du tourisme et de l’artisanat au niveau local, de moyens nécessaires pour le développement d’actions de promotion de ce secteur.
Ils ont également recommandé d’engager des actions de communication et d’information visant à « améliorer l’attractivité des destinations nationales et locales à travers un plan communication selon les normes et techniques modernes ».
Pour un rôle « plus conforme aux exigences de la compétition internationale », il a été recommandé de redéfinir le rôle de l’Office national du tourisme et le doter en « moyens financiers et en compétences appropriées », ainsi que le redéploiement des missions de l’Office national algérien du tourisme de sorte à ce qu’il soit « plus agressif » au plan commercial.
La redynamisation du rôle du mouvement associatif, ainsi que l’implication des professionnels et du citoyen dans le développement et la protection des ressources touristiques locales, ont été également soulignées, de même que le renforcement stratégique du partenariat public-privé dans les activités touristiques.
Cette rencontre a été, en outre, sanctionnée par l’adoption de recommandations inhérentes à la création d’une « marque Algérie » qui sera déclinée au niveau local, l’intégration des critères de durabilité s’agissant des destinations nationales et régionales, la réalisation d’études de marchés sur l’offre et la demande, ainsi que la restructuration des projets touristiques en rapport avec les spécificités locales et la nature de la demande.
Les animateurs de ces assises ont, d’autre part, appelé à la modernisation et la spécialisation des formations dans les métiers du tourisme et de l’artisanat, à l’instar du management touristique, ainsi que le renforcement de la coopération entre les établissements nationaux de formation et les grandes écoles internationales.
Les participants à ces assises ont, par ailleurs, préconisé le passage du concept de zones d’expansion touristiques (ZET) à celui de « destination territoriale », de même que la valorisation du potentiel touristique de chaque territoire en le traduisant en « produit touristique labellisé », tout en privilégiant « les produits éco-touristiques et éco-responsables ».
L’intégration des activités liées au thermalisme et au tourisme culturel a également été évoquée à la clôture de cette rencontre, au même titre que le recours aux nouvelles technologies pour encourager l’essor de ce secteur, à l’instar de la généralisation de « E-payement ».
S’agissant de l’investissement étranger, les recommandations ont suggéré de donner « plus de visibilité » à cet aspect, tout en insistant sur la facilitation des procédures, à travers des « fiscalités encourageantes ».
Les participants ont appelé, par la même occasion, à la diversification du partenariat étranger afin de bénéficier de l’expertise internationale dans la gestion de ce secteur qui représente pour l’Algérie « une des meilleures alternatives à la dépendance énergétique ».